Pour ceux qui
ont « oublié » : La
contribution soviétique à la victoire de 1945 !
http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html
Offensive soviétique appuyée par les fameux chars T-34 aux alentours de
Stalingrad en novembre 1942
Pendant
près de 4 ans, du 22 juin 1941 au 9 mai 1945, le front germano-soviétique fut
le front principal de la Seconde Guerre mondiale. Il s'étendait sur 6 200 Km.
Sur ce front immense, l'Union soviétique, dirigée par le Parti communiste et
Joseph Staline, y affronta seule à seule l'Allemagne hitlérienne, résista
aux coups des hordes fascistes, stoppa leur avance et les refoula.
Vingt
millions de vies humaines sur les 50 millions emportées au total dans la dernière
guerre, tel fut le tribut du peuple soviétique sur le fascisme.
Le
défilé de la Victoire sur la place Rouge à Moscou, le 24 juin 1945, fut véritablement
triomphal. Son moment culminant fut le dépôt, au pied du Mausolée de Lénine,
sous les roulements des tambours, des étendards des divisions vaincues du
Reich. Il fut difficile ce chemin vers la Victoire. Le retracer contribuera à
rappeler que l'URSS a largement contribué à la défense de "la liberté",
de "la démocratie", des "droits de l’homme" et que ses
peuples en ont fortement payé le prix. C'est une vérité historique et un
devoir de ne pas l'oublier ! Stalingrad est un nom glorieux que l'on ne réussira
jamais à rayer de l'Histoire des peuples ! Si aujourd'hui encore les chantres
de l'Occident peuvent chanter leurs couplets sur la "liberté", c'est
aussi en grande partie grâce à l'Union soviétique : Hitler voulait en
effet bâtir son empire capitaliste, raciste et fasciste pour 1 000 ans, de
l'Atlantique à l'Oural !
1). Le plan Barberousse
Le 18
décembre 1940, Hitler signa une directive codée "Barberousse". C'était
un plan de guerre éclaire, totale, contre
l'URSS, prévoyant une attaque puissante et soudaine contre les
forces armées et les centres vitaux de
l'Union soviétique.
En
juin 1941, l'armée allemande regroupait au total 8 500 000 hommes, dont 5 500
000 devaient participer à l'opération "Barberousse". Les
forces d'intervention comportaient 153 divisions allemandes, dont 33 blindées
et motorisées. En tout, compte tenu des troupes des alliés de L’Allemagne
fasciste, 190 divisions étaient sur le pied de guerre. Leur attaque devait être
appuyée par 4 escadres de l'air allemandes et par les forces de l'air de la Finlande
et de la Roumanie.
Au
plan organisationnel, ces forces étaient réparties en 3 groupes d'armées :
"Nord", "Centre", "Sud", plus l'armée "Norvège".
Ils avaient pour mission de lancer une offensive éclaire contre les troupes
soviétiques dans les régions militaires frontalières, d'effectuer une percée
en profondeur et de s'emparer des centres stratégiques majeurs du pays, dont Moscou.
Le commandement allemand avait élaboré des plans monstrueux d'extermination de
la population civile soviétique. Le message du commandement hitlérien aux
soldats du Front Est stipulait : "Supprime
en toi toute pitié et toute compassion, tue tous les Russes, tous les Soviétiques,
n'épargne ni vieillard, ni femme, ni fille, ni garçon, tue, ... !"
Hitler
était persuadé du succès de l'opération éclaire. La facilité des campagnes
menées à l'Ouest
semblait lui donner raison : l'Europe
était tombée. Désormais, pour de nombreux peuples d'Europe,
la question "être ou ne pas être"
allait dépendre de l'issue des affrontements entre l'URSS
et l'agresseur fasciste... Ce fut pour l'Union
Soviétique une mise à l'épreuve globale, une mise à l'épreuve
de son système politique, des capacités de son économie, du degré de solidité
de la cohésion nationale, de la force morale des peuples du pays.
En
élaborant
leurs plans d'agression contre l'Union soviétique, les chefs de l'Allemagne
hitlérienne prévoyaient l'extermination massive de la population civile.
2). De la frontière occidentale à
Moscou
Document audio :
Annonce
de l'invasion par la radio nazie
Le
premier jour de la guerre fut une tragédie : la soudaineté de l'invasion des
hordes fascistes à l'aube du dimanche, les attaques massives de l'aviation
ennemie sur les villes endormies... Sur les aérodromes, environ 1 150
appareils furent détruits avant d'avoir pu décoller.
Document audio :
Un
stuka nazi en piqué
Les dépôts de munitions
et les arsenaux furent bombardés. Sur les principaux axes de l'offensive, en
direction de Moscou,
Leningrad et Kiev,
la supériorité des armées fascistes était de 1 à 3, voire de 1 à 5. Le 3
juillet 1941, Joseph Staline déclarait à la radio soviétique : "Nous
ne devons pas tarder, rediriger tout notre travail vers l'effort de guerre, en
donnant la priorité aux tâches et aux intérêts du front , et organiser
l'écrasement de l'ennemi !"
Document audio : Message de Joseph Staline
:
''Nous ne croyons ni
dans le fascisme italien, ni dans le national-socialisme allemand, il faut les
vaincre."
Durant
l'été et l'automne 1941, les troupes soviétiques menèrent des combats défensifs
acharnés, épuisant l'ennemi. Au cours des 20 premiers jours de la guerre, l'armée fasciste perdit
plus de soldats et d'officiers que pendant toutes les campagnes menées en
Europe occidentale de 1939 à 1941.
Prévue
pour 6 à 8 semaines, la campagne de l'Est pour l'écrasement des troupes soviétiques
et la prise de Moscou
avait échoué dans son projet initial. Kiev
et Odessa résistèrent
73 jours, Sébastopol
250 jours. Leningrad
subit 900 jours de blocus mais parvint à repousser l'ennemi. Les défenseurs héroïques
de la forteresse de Brest,
de Smolensk et d'autres
villes et localités, de hauteurs anonymes, de gués, de carrefours, résistaient
jusqu'à la mort de l'envahisseur. Pourtant, au cours des 5 premiers mois de la
guerre, les hordes hitlériennes réussirent à pénétrer sur une profondeur de
850 à 1 200 km. Elles occupaient un territoire de plus de 1 500 000 km2
totalisant avant la guerre une population de 75 millions d'habitants. Dans de
telles conditions, un autre pays aurait capitulé, mais le peuple soviétique et
son armée poursuivaient la lutte, infligeant à l’adversaire des pertes
importantes.
Si
pendant les 3 premières semaines l'agresseur avançait de 20 à 30 Km par jour
dans la profondeur du territoire soviétique, cette avance n'était plus que de
2,5 à 3 Kms par jour au moment de l'offensive sur
Moscou en octobre-novembre 1941. Et dès le début décembre, il
dû interrompre totalement l'offensive, ses principaux groupements de choc étant
exsangues. Sur la défensive comme dans l'offensive, les combattants
soviétiques allaient jusqu'au bout, se battaient contre l'ennemi avec une foi
inébranlable en la victoire.
Pilotes
soviétiques d'avions de chasse lors du brieffing précédant leur mission (ça
n'est pas dans l'US et la Royal Air Force que l'on voyait des femmes à ce poste
!)
3). L’échec de Typhon
Hitler
pensait pouvoir briser la résistance des troupes soviétiques dès août 1941
et commencer alors la conquête de la Méditerranée,
de Afrique du Nord, du Proche
et du Moyen-Orient,
refaire le "siège de la Grande
Bretagne". Il comptait ensuite s'emparer de l'Inde
et transférer les hostilités sur le territoire des États
Unis. Tels étaient ses plans de conquête de la domination
mondiale. Pour la prise de Moscou,
l'état-major d'Hitler mit au point une opération codée "Typhon"
prévoyant l'écrasement des troupes soviétiques par des coups puissants aux
abords de la capitale, puis la destruction et l'inondation de la ville.
Les
combats font rage près de Moscou
Le
haut commandement soviétique prit des mesures énergiques pour la fortification
grâce au concours de 600 000 Moscovites et habitants des banlieues qui s'étaient
joints aux soldats. Des unités fraîches furent envoyées en renfort sur le
front de Moscou,
appuyées par des divisions des milices populaires.
Alors que l'ennemi
est aux portes de la capitale, les moscovites ne se découragent pas et célèbrent
l'anniversaire de la révolution d'Octobre
!
Tableau de K. Yuon - 1942 : La parade du 7 novembre 1941 sur la Place Rouge
Le 5 décembre 1941,
s'engagea la contre-offensive des troupes soviétiques devant
Moscou. Elle était
attendue impatiemment par les Soviétiques et les antifascistes du monde entier
qui suivait avec espoir et anxiété les combats acharnés qui se déroulaient
sur le front Est. Devant Moscou,
l'Allemagne hitlérienne
subit sa première grande défaite de la Seconde Guerre mondiale. Les troupes
fascistes furent rejetées à 100-350 Km, 11 000 localités furent libérées.
Document
vidéo :
Staline
entouré de stratèges travaille à la Stavka, le QG centalisant toutes les
informations sur les différents fronts, en liaison permanente avec les troupes.
Au
cours de l'hiver 1941-1942, jusqu'à 50 divisions allemandes furent anéanties
sur le front germano-soviétique. Rien que dans la bataille de
Moscou, les hitlériens perdirent plus de 500 000 soldats et
officiers, une énorme quantité de matériel de guerre : chars, avions, pièces
d'artillerie. Leurs pertes globales en effectifs sur le front Est constituaient
alors plus d'un million d'hommes.
A
l'issue de la bataille de Moscou,
l'agresseur perdit l'initiative et passa à la stratégie de la guerre prolongée.
Le mythe de "l'invincibilité" de l'armée allemande s'était écroulé.
Pour éponger les pertes et stabiliser le front, Hitler dû transférer sur le
front Est, d'Allemagne et des
pays occupés d'Europe, 39 divisions, 6 brigades supplémentaires
et un grand nombre de pelotons de marche.
La
victoire devant Moscou eût une immense portée militaire, politique et morale.
Elle prouvait aux peuples du monde que l’Union Soviétique, non seulement était
capable de résister, mais était en mesure d’anéantir le pire ennemi de
l’humanité. Cela joua un rôle important pour le renforcement de la coalition
anti-hitlérienne, impulsa la lutte de millions de combattants contre le
fascisme dans les pays asservis.
Chasseurs
soviétiques Il-2 en 1942
4). Les partisans
La résistance
à l'ennemi s'intensifiait également sur les territoires occupés de l'URSS.
Le front Est de l'Allemagne
se retrouva en fait encerclé. Les troupes régulières le pressaient à l'Est
et les détachements de partisans à l'Ouest. Ces détachements regroupaient au
total plus d'un million de patriotes. Ils détruisaient les communications de
l'adversaire, firent dérailler plus de 20 000 trains convoyant les troupes
fascistes et du matériel de guerre, mirent hors service plus de 10 000
locomotives et 110 000 wagons, firent sauter et incendièrent 12 000 ponts sur
les voies ferrées et les routes, tuèrent, blessèrent et firent prisonniers 1
500 000 soldats et officiers ennemis.
Partisan
biélorusse
La résistance
populaire massive contraignit les hitlériens à maintenir des forces
importantes pour la défense des communications et points d'appui de l'arrière.
En fin 1943, il s'agissait de 50 divisions. Notons à titre de comparaison qu'à
la même période, seulement 21 divisions allemandes tenaient tête aux forces
anglo-américaines en Italie du Nord.
Les bourreaux fascistes faisaient la chasse aux patriotes, sans hésiter devant
aucune violence. Ils massacrèrent plus de 8 millions de civils et déportèrent
en Allemagne 4 millions
de personnes.
La
ligne du front ne dissociait pas le peuple en lutte. Au-delà de cette ligne,
sur les territoires libérés par les partisans, on créait des "républiques
du bois" où l'on vivait selon les lois soviétiques.
5). La bataille de Stalingrad
Au début
de l'été 1942, les événements sur le front Est prirent une tournure défavorable
pour les troupes soviétiques. Le principal groupement de choc des armées
fascistes qui avait engagé l'offensive sur une ligne de 800 Km opérait dès
l'automne sur un front d'environ 2 400 Km de large. Sur l'axe de
Stalingrad (honteusement débaptisée par les khrouchtchéviens en Volgograd),
le groupement s'était enfoncé sur 650 Km en profondeur et sur l'axe du
Caucase sur 1 000 km. A la mi-juillet 1942, des combats acharnés
se déroulèrent sur l'axe de
Stalingrad. En
quatre mois, les troupes fascistes perdirent des centaines de milliers de
soldats, néanmoins elles effectuèrent leur percée sur
Stalingrad.
La
contre-offensive des troupes soviétiques, commencée le 19 novembre 1942,
boucla 4 jours après l'anneau d'encerclement, prenant ainsi en étau 22
divisions fascistes allemandes, plus de 160 unités de la 6e armée et
partiellement de la 4e armée blindée, totalisant 330 000 hommes. Les
tentatives du commandement hitlérien de porter secours au groupement encerclé
échouèrent. Le 2 février 1943, les dernières unités fascistes encerclées
qui résistaient encore capitulèrent.
Soldats soviétiques à Stalingrad
Au cours des 200 jours de combats pour
Stalingrad, les fascistes perdirent environ 1 500 000
hommes, dont 2 500 officiers et 24 généraux, tués, blessés, faits
prisonniers ou disparus. La Wehrmacht avait perdu 32 divisions et 3 brigades
complètes et 16 de ses divisions étaient saignées à blanc. Durant ces
affrontements, les troupes soviétiques anéantirent cinq armées ennemies : deux
armées allemandes, deux roumaines et une italienne.
Offensive
de la "guérilla" urbaine soviétique et usine de réparation de
blindés
Sur
les ruines d'un immeuble, dans le centre complètement détruit de Stalingrad,
un soldat soviétique brandit le drapeau rouge, à la faucille et au marteau, en
signe de victoire. Ce fut le tournant de la guerre contre l'hitlérisme.
02-02-1943
: Victoire dans
une ville en ruine
La
victoire de Stalingrad marqua le début d’un tournant radical, aussi bien dans
l’évolution du conflit sur le front germano-soviétique que dans le cours de
la Seconde Guerre mondiale. La Wehrmacht avait du céder l’initiative stratégique
aux forces soviétiques qui la conservèrent jusqu’à la fin de la guerre.
Document audio :
La
radio allemande annonce la défaite
Document audio :
Hitler vocifère,
apprenant la défaite des nazis à Stalingrad
6). Qui forgea la victoire ?
"Tout
pour le front ! Tout pour la victoire !"
:
l'arrière soviétique
n'oubliait pas un instant ce mot d'ordre. La contribution de l'arrière à l'écrasement
du fascisme fut inappréciable. Tous ceux qui n'étaient pas en état de
combattre au front prenaient place aux machines dans les entreprises, érigeaient
des barrages défensifs, assuraient la surveillance dans les hôpitaux,
donnaient leur sang pour les blessés, faisaient don de leurs bijoux de famille,
de leurs économies. Si l'on calculait en argent tout ce que la population versa
au fonds de la défense en quatre années de guerre, on constaterait que l’État
aurait pu mener toute une année de guerre uniquement grâce à ces ressources.
Mais ce n'était pas encore l'essentiel ! La victoire se forgeait dans les
usines et les entreprises de la défense, sur les champs des sovkhozes et des
kolkhozes.
On réussit
une chose quasiment inconcevable : 2 600 entreprises industrielles et des
millions de personnes furent évacuées par les chemins de fer vers l'est du
pays. Il fallait à peine quelques mois, voire quelques semaines, pour réorganiser
la production dans les nouvelles régions. Les travailleurs, essentiellement des
femmes et des enfants, animés d'un patriotisme à toute épreuve, réalisaient
une productivité du travail sans précédent. Au début 1942, la chute de la
production industrielle fut stoppée. L'économie soviétique reprit sa ligne
ascendante. Reconvertie aux besoins de la défense, totalement subordonnée aux
intérêts du front et au seul objectif d'anéantir l'ennemi au plus vite,
l'industrie créait en des temps record l'assise indispensable pour assurer la
supériorité en matériel de guerre sur les forces de la machine de guerre hitlérienne.
L'URSS finit par dépasser l'Allemagne
pour la qualité et la quantité des armements et des matériels produits. Au
total, l'arrière soviétique fournit au front 1,5 fois plus de munitions que
l'arrière de l'Allemagne et
de ses alliés, 2 fois plus d'avions et de chars, 4 fois plus de pièces
d'artillerie, bien que le potentiel économique sur lequel s'appuyait l'Allemagne fasciste dépassât du double le potentiel
soviétique. L'occident apprécia ce succès comme un "miracle
économique".
La
victoire économique du socialisme sur le fascisme précéda la victoire
militaire. On peut l'affirmer sans crainte d'exagérer. Ce fait ne diminue en
rien l'importance et le rôle des fournitures des alliés occidentaux, effectuées
conformément aux arrangements conclus. L'Union
Soviétique et son armée étaient reconnaissantes pour cette
aide. Mais, il n'en reste pas moins que la part des moyens de guerre fournis par
les alliés pendant le conflit ne constituait que 4% environ des moyens fournis
par l'industrie nationale.
On
peut dire que les Soviétiques ont brisé l'échine à la bête fasciste à
l'aide de leurs propres armes.
7). Un tournant radical
La défaite
écrasante des troupes fasciste, d'abord devant
Moscou, puis devant
Stalingrad, porta
gravement atteinte à la puissance et au prestige politique du troisième Reich.
Hitler avait soif de revanche. Mais, l'Allemagne
ne pouvait déjà plus mener l'offensive sur toute la longueur du front, pas même
sur un front assez large. Le commandement hitlérien résolut alors de lancer
une offensive sur un secteur restreint dans la région de
Koursk. Cette opération fut codée "Citadelle".
A l'été
1943, la ligne du front aux abords de
Koursk formait ce que l'on a appelé le "saillant
de Koursk".
Les troupes soviétiques disposaient ici d'un vaste saillant d'une étendue de
65 000 km2. Au nord et au sud, les troupes de la Wehrmacht avaient enfoncé des
coins profonds. L'état-major hitlérien décida de mettre cette circonstance à
profit. Son plan était le suivant : attaquer à partir du nord et du sud à la
base du saillant, encercler puis écraser les troupes soviétiques et développer
ensuite l'offensive en direction de
Moscou, Leningrad.
La
bataille devant Koursk
en juillet-août 1943 est entrée dans l'histoire comme l'une des batailles les
plus importantes et les plus décisives de toute la Seconde Guerre mondiale. Y
participèrent des deux côtés plus de 4 millions d'hommes. Les forces soviétiques
anéantirent sur le saillant de Koursk
30 divisions ennemies, dont 7 blindées. Les troupes fascistes
allemandes perdirent 500 000 soldats et officiers, 3 000 pièces d'artilleries,
1 500 chars, plus de 3 700 avions. L'aviation soviétique conquit alors la suprématie
aérienne et la conserva jusqu'à la fin du conflit.
Bataille
de Koursk, la plus grande bataille de blindés de l'histoire
Après
la défaite devant Koursk,
le commandement allemand escomptait se maintenir sur la ligne de fortifications
du "rempart Est", érigées
de la Baltique à la Mer
Noire sur de solides secteurs de défense. L'élément essentiel
de ce "rempart" était
le Dniepr représentant
un obstacle hydraulique énorme atteignant jusqu'à 900 m de large. Mais, dès
septembre 1943, les troupes soviétiques s'emparèrent des premières têtes de
pont sur la rive droite du fleuve. A la bataille pour le Dniepr
participèrent des deux côtés environ 4 millions d'hommes, 64 000 pièces
d'artillerie et mortiers, 4 500 chars et canons automoteurs, environ 5 000
avions. La bataille se développa sur un territoire de 2 000 Km suivant la ligne
du front et 400 Km en profondeur.
Au
cours de l'offensive soviétique, de novembre 1942 à décembre 1943, furent anéanties
218 divisions ennemies et détruits 7 000 chars, plus de 14 000 avions et 50 000
pièces d'artillerie et mortiers. La stratégie offensive d'Hitler était mise
en échec sur toute la ligne. La Wehrmacht dû passer à la stratégie défensive.
De l'Ouest, on détacha
sur le front Est encore 40 divisions allemandes, ce qui facilita les actions des
troupes anglo-américaines sur les autres fronts de la guerre et remit à
l'ordre du jour l'ouverture d'un second front en
Europe Occidentale.
En
remportant la victoire devant Koursk et sur le Dniepr, l’Armée Soviétique réalisa
un tournant radical dans le cours de la guerre. Désormais, les armées hitlériennes
n’étaient plus en mesure de restaurer leur puissance et leur prestige passés.
Déluge de feu des Katiouchas en action, préparant le terrain aux
blindés soviétiques restés en retrait
Document vidéo :
les
katiouchas en action (1943) !
(Div-x, 7s , 0.6 Mo)
8). Le second front
L'existence
de 2 fronts équivalents en Europe
aurait permis d'épuiser plus rapidement les forces du bloc fasciste,
avant tout celles de l'Allemagne
nazie. Cela aurait aidé également les forces de la Résistance dans les pays
occupés et contribué au rassemblement et à la cohésion de toutes les forces
antifascistes dans le monde. Enfin, cela aurait évité des pertes et rapproché
le terme du conflit. On comprend que non seulement l'Union Soviétique, mais les forces antifascistes aux
USA, en Grande Bretagne,
les groupes de Résistance dans
l'Europe occupée aient tant insisté sur l'ouverture du second
front à l'Ouest.
Cependant,
ce second front en Europe Occidentale,
que les alliés avaient promis solennellement d'ouvrir en 1942, n'était
toujours pas créé en 1943. Les dirigeants des USA
et de la Grande Bretagne
arguaient d'un manque de forces et de moyens indispensables pour l'intervention.
Or, les faits sont là pour prouver que ces forces et moyens existaient bel et
bien. L'armée mobilisée des USA
comptait, fin 1942, 73 divisions et 167 groupes d'aviation de combat.
En mars 1943, la Grande Bretagne
disposait de 65 divisions. Existaient également des moyens de débarquements
suffisants. Les opérations des troupes anglo-américaines en Afrique,
en Sicile et en Italie
ne remplaçaient pas et ne pouvaient remplacer un second front qui devait
attirer sur lui (selon les arrangements entre l'URSS,
les USA et la Grande
Bretagne) 30 à 40 divisions de la Wehrmacht. Contre
l'URSS, opéraient 245-266 divisions du bloc fasciste, alors
qu'on n'en comptait que 12-21 contre
les troupes anglo-américaines. La perte de l'Afrique
Du Nord et de la Sicile
n'eut pas pour effet de contraindre le commandement allemand à détacher
des forces tant soit peu importantes pour consolider ses positions en Europe Méridionale.
Les
succès des troupes soviétiques durant l'été 1944 avaient montré que l'URSS
pouvait par ses propres moyens non seulement chasser l'ennemi de son territoire,
mais libérer les peuples asservis et achever l'écrasement des armées hitlériennes.
Cela décida les milieux dirigeants des USA
et de la Grande Bretagne à
renoncer à leur politique d'atermoiement concernant les délais d'ouverture
d'un second front en
Europe occidentale.
Le 6 juin1944, les troupes anglo-américaines débarquaient en Normandie.
Mais, cela ne modifia pas de façon notoire le groupement des forces armées de l'Allemagne
hitlérienne. Le front germano-soviétique demeurait décisif,
paralysant les principales forces fascistes allemandes. Les troupes soviétiques
poursuivaient l'offensive.
Des
millions de citoyens des pays alliés auraient pu échapper à la mort si avait
dominé dans les milieux dirigeants des USA et de la grande Bretagne le désir
sincère d’en finir avec l’ennemi commun, au lieu de considérations intéressées.
Le sénateur Harry Truman qui accéda à la présidence des USA à la mort de
Roosevelt exprimait cette situation en ces termes en 1941 :
« Si nous voyons que l’Allemagne gagne, nous devons aider la Russie,
mais si la Russie gagne, nous devons aider l’Allemagne et qu’elles
s’entre-tuent ainsi le plus possible. »
N’est-ce
pas pour cette raison que le second front en Europe de l’Ouest ne fût ouvert
par les alliés occidentaux que 11 mois avant la fin du conflit en Europe,
tandis que l’URSS combattit pratiquement seule à seule durant 36 mois
l’Allemagne fasciste et ses alliés ?
9). Les batailles de l’année
1944
Début
1944, l'Allemagne
fasciste disposait encore de réserves importantes pour la conduite de la
guerre. Mettant à profit l'absence d'un second front à
l'Ouest, le commandement allemand maintenait sur le front
germano-soviétique 198 divisions et 6 brigades sur les 314 divisions et 8
brigades existantes et également 38 divisions et 18 brigades de ses alliés.
L'armée allemande en campagne totalisait 6 682 000 hommes, dont 4 906
000 hommes sur le front de l'Est. L'adversaire alignait d'autre part environ 54
600 pièces d'artillerie et mortiers, 5 400 chars et canons d'assaut et plus de
3 000 avions.
L'année
1944 commença par une offensive soviétique en
Ukraine sur un front de 1 400 Km. Après l'écrasement de deux
groupes d'armée hitlériennes ("Sud" et "A"), les troupes
soviétiques franchirent la frontière nationale de l'URSS,
débouchèrent sur les contreforts des
Carpates et entrèrent en
Roumanie. Simultanément, se menait une offensive aux abords de Leningrad
et de Novgorod, une
offensive qui se solda par une cuisante défaite pour le groupe d'armée
"Nord". Au sud, la Crimée
fut libérée des occupants fascistes.
Fin août
1944 s'acheva l'opération soviétique biélorusse ("Bagration"),
l'une des plus importantes de la Seconde Guerre mondiale. En un peu plus de deux
mois, l'offensive engloba un territoire de 1 000 Km de front et 600 Km de
profondeur. De part et d'autre s'alignaient plus de 4 millions d'hommes, 62 000
pièces d'artillerie et mortiers, plus de 8 000 chars et canons automoteurs,
plus de 9 000 avions. L'adversaire subit une totale catastrophe : 67 divisions
et 3 brigades allemandes furent anéanties. 17 de ces divisions et les 3
brigades (l'équivalent des forces hitlériennes faisant face aux troupes
anglo-américaines en France,
en Belgique et aux Pays-Bas)
furent totalement saignées à blanc. On pouvait maintenant porter un coup désarmant
aux troupes fascistes sur l'axe des
Balkans. En août-septembre
1944, les forces principales du groupe d'armées "Ukraine Sud" furent
encerclées et liquidées. Grâce à l'avance impétueuse des troupes soviétiques
sur l'axe Iassy-Bucarest,
les forces populaires patriotiques de
la Roumanie,
conduites par le Parti communiste roumain, renversèrent le régime fasciste
d'Antonescu. La Roumanie
entra en guerre contre l'Allemagne.
Artillerie
soviétique sur le front biélorusse
Le 8
septembre, les troupes soviétiques franchirent la frontière roumano-bulgare.
Le 9 septembre, à Sofia,
eut lieu sous la direction des communistes une insurrection populaire armée à
l'issue de laquelle accéda au pouvoir un gouvernement de Front patriotique qui
déclara la guerre à l'Allemagne
fasciste. L'écrasement du groupe d'armées "Ukraine Sud"
permit ultérieurement la libération des peuples de la Hongrie,
de la Yougoslavie et de
la Tchécoslovaquie
asservies. L'année 1944 s'acheva par de grandes victoires sur tous les axes :
presque tout le territoire soviétique occupé était libéré, la frontière
nationale était restaurée de la mer de Barents
à la mer Noire. Tous
les principaux groupements stratégiques de l'ennemi étaient anéantis. L'Allemagne
fasciste avait perdu presque tous ses alliés. Le front se rapprochait
des frontières allemandes et les franchit en
Prusse orientale.
Flotte soviétique attaquant des sous-marins
nazis en mer de Barents
10). La mission de libération
La
mission de libération exigea des troupes soviétiques des efforts et des
sacrifices considérables. Dans les combats pour la libération de la Pologne
périrent 600 000 soldats et
officiers soviétiques. 14 000 soldats soviétiques reposent en terre hongroise et le même nombre en Tchécoslovaquie.
En Roumanie, 69 000
soldats tomèrent au combat et en Autriche
plus de 26 000. Lors de la libération de Belgrade,
les pertes des troupes soviétiques se chiffrèrent à 20 000 tués, blessés et
portés disparus et à environ 16 000 lors de l'opération Petsamo-Kirkennes
pour la libération du nord de la Norvège.
Au total, plus d'un million de soldats et officiers soviétiques trouvèrent la
mort dans les pays libérés d'Europe.
Massacres
nazis en Estonie, 1944 ; Survivante d'un guetto juif en
Lithuanie, 1944
Il
fallait absolument achever l'écrasement de l'ennemi, porter secours aux peuples
de l'Europe centrale et
du Sud-est asservis et, conjointement avec les alliés, contraindre l'Allemagne
fasciste à capituler sans conditions. Dans la nuit du 31 décembre
1944 au 1er janvier 1945, la Wehrmacht engagea l'offensive en
Alsace en prolongement du succès remporté deux semaines plus tôt
dans les Ardennes. Ce
fut d'ailleurs l'unique tentative d'Hitler, à dater du débarquement en
Normandie, de reprendre l'initiative à
l'Ouest.
Le 1er
janvier, les armées alliées abandonnaient l'Alsace.
La contre-offensive de la 1ère armée américaine, commencée le 5 janvier, échoua.
La situation sur le front Ouest devenait critique. Le 6
janvier, Winston Churchill télégraphiait à Joseph Staline : "Je vous serais reconnaissant de me communiquer,
écrivait le premier ministre britannique,
si nous pouvons compter sur une offensive russe d'envergure sur le front de la Vistule
ou en tout autre endroit dans le courant janvier... Je pense que c'est urgent".
L'offensive
soviétique était prévue pour le 20 janvier, mais pour aider les alliés en
difficultés, elle commença huit jours plus tôt. Le 16 janvier, Hitler donna
l'ordre de passer à la défensive dans les Ardennes et de transférer de toute urgence les
troupes disponibles vers l'Est.
Durant les six premiers jours de l'opération Vistule-Oder, les troupes soviétiques avancèrent de
150 Km et libérèrent Varsovie,
nettoyèrent des occupants fascistes une grande partie de la Pologne,
libérèrent des camps de concentration des centaines de milliers de prisonniers
de tous les pays d'Europe
voués à l'extermination.
Pendant
leur mission de libération, les troupes soviétiques libérèrent totalement ou
partiellement le territoire de onze états d’une superficie de 1 million de Km2
et totalisant une population de 113 millions d’habitants. De juillet 1944
jusqu’à la fin de la guerre, environ 7 millions de combattants soviétiques
participèrent aux opérations pour la libération des pays européens.
Kukryniksy, Destruction
à grande vitesse
11). La conférence de Crimée
La
victoire était imminente lorsque se déroula en
Crimée, du 4 au 11 février 1945, la Conférence des chefs de
gouvernement des trois puissances alliées. Y assistèrent Staline, Roosevelt,
Churchill, les ministres des Affaires étrangères et les conseillers
militaires. Les participants à la Conférence proclamèrent leur volonté catégorique
d'anéantir le militarisme allemand et le nazisme, de créer des garanties
enlevant dorénavant toute possibilité à
l'Allemagne de rompre la paix. Furent également concertés des
plans d'écrasement définitif du Reich hitlérien et formulés les principes
politiques essentiels relatifs à l'organisation du monde après la guerre, à
la fondation de l'ONU,
etc. L'URSS donna
son accord à l'entrée en guerre contre
le Japon après
la fin du conflit en Europe.
Sur
l'initiative du gouvernement soviétique, il fut stipulé dans les résolutions
de la Conférence de Crimée :
"Il n'entre pas dans nos
intentions d'exterminer le peuple allemand. Seul le bannissement total du
militarisme et du nazisme pourra assurer au peuple allemand une existence digne
de ce nom et un rôle adéquat dans le concert des nations".
La Conférence de Crimée
enlevait tout espoir à Hitler de rompre l'alliance antifasciste des puissances.
Elle prouva que la coopération entre États à régimes sociaux différents était
possible et contribua à la libération à court terme de l'Europe.
12. L’assaut de Berlin
Le 1er
avril 1945, peu avant la prise de Vienne par les troupes soviétiques, Churchill écrivait
à Roosevelt : "Les Russes s'empareront très
certainement de toute l'Autriche et entreront à Vienne. S'ils prennent aussi
Berlin, est-ce que cela ne va pas leur donner une idée exagérée de leur
contribution à notre victoire commune...? J'estime donc que d'un point de vue
politique nous devons avancer en Allemagne le plus loin possible vers l'est et
que dans le cas où Berlin serait à notre portée, nous devons absolument nous
en emparer."
L'épopée
finale de la guerre en Europe,
l'opération de Berlin,
suscita un élan de fanatisme désespéré du nazisme en perdition. L'élite
hitlérienne obligea les soldats et les officiers de la Wehrmacht à combattre
avec l'énergie du désespoir. A Berlin,
il fallut livrer bataille littéralement pour chaque mètre de terrain. La
capitale du Reich avait trois périmètres de défense : extérieur, intérieur,
urbain. Les rues étaient obstruées de barricades, des chars étaient enterrés
aux carrefours et sur les places. On comptait dans la ville 400 blockhaus en béton
armé. Les plus grands, des bunkers de 5 étages, abritaient chacun jusqu'à 1
millier d'hommes. Les lignes de métro, les communications souterraines
permettaient à l'ennemi de manœuvrer aussi sous terre.
Le 16
avril, à 3 heures du matin, l'artillerie soviétique ouvrit un feu nourri. De
violents pilonnages aériens arrosèrent les positions ennemies. Avant l'aube,
à la lumière de 140 projecteurs puissants aveuglant l'adversaire, les chars et
l'infanterie avancèrent. Le 25 avril, les armées de Guéorgui Joukov et d'Ivan
Konev achevèrent l'encerclement de la capitale du troisième Reich. Le même
jour, les troupes soviétiques et américaines firent leur jonction sur
l'Elbe. Désormais, l'Allemagne
était coupée en deux d'est en ouest.
Chars
soviétiques entrant dans Berlin ; soldats soviétiques investissant le
Reichstag
Sur
l'ordre d'Hitler, la 12e armée du général Walter Wenck fut détachée du
front Ouest et transférée à
l'est pour débloquer Berlin.
Mais, l'issue de la bataille était déjà déterminée ; les renforts envoyés
sur l'ordre du führer n'arrivèrent pas à destination...
Le
8 mai 1945, à minuit,
dans la banlieue berlinoise de Karlshorst,
dans le bâtiment de l'ancien collège d'ingénieurs, le feld-maréchal Wilhelm Keitel,
le général Hans-Jürgen Stumpff
et l'amiral Hans-Georg von Friedeburg
signèrent l'acte de capitulation
inconditionnelle de l'Allemagne
hitlérienne. Pour la deuxième fois en 25 ans, les représentants de la réaction
allemande apposaient leur signature sur un document consacrant la défaite
militaire du Reich dans une guerre mondiale qu'elle avait elle-même déclenchée.
A
Berlin, la fusillade s'était tue. Le 9 mai, elle se tût à Prague où le
dernier groupement hitlérien déposa les armes.
Pour le peuple soviétique et son armée, qui
avaient contribué de façon décisive à la Victoire, c'était enfin le dernier
jour, le 1 418e, ardemment désiré de la guerre contre l'agresseur hitlérien.
La victoire des troupes soviétiques renforça les positions internationales de
l'URSS, ouvrit des perspectives favorables à la montée du socialisme, des
forces de libération nationale, de démocratie et de paix dans le monde.
Sur
les 783 divisions de l'Allemagne fasciste et de ses alliés, qui participèrent
aux combats sur les fronts de la seconde guerre mondiale, 607 furent anéanties
sur le front germano-soviétique.
176 divisions ennemies au total faisaient face aux troupes anglo-américaines
en Afrique Du Nord, en Italie, en Europe de l'Ouest, du Centre et du Nord.
Sur
le front germano-soviétique, l'Allemagne fasciste perdit 77 000 avions (70%),
48 000 chars et canons d'assaut (75%), 167 000 pièces d'artillerie
(74%). La
Wehrmacht enregistrait quotidiennement des pertes se chiffrant à 7 055
hommes, 55 avions, 34 chars et canons d'assaut, 118 pièces d'artillerie.
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Ci-contre : "Ils servent
Adolf en rôti ce soir chez Joe !"
Ci-dessus : Parade
victorieuse de l'Armée Rouge (Moscou, 24 juin 1945).
A terre, les étendards des 607 divisions nazies vaincues.
Document vidéo :
défilé du 24 juin 1945 sur la Place Rouge !
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Franklin
Roosevelt, Président
des USA :
"Il
m'est difficile d'ignorer ce simple fait que les Russes tuent plus de
soldats ennemis et détruisent plus d'armement ennemi que tous les autres
25 États des Nations Unies pris ensemble !"
Winston
Churchill, premier ministre
britannique
:
"...
C'est l'armée russe qui a brisé la machine de guerre allemande..."
Le
général Charles De Gaulle
:
"Les
Français savent ce qu'a fait la Russie soviétique et ils savent que c'est
elle qui a joué le rôle principal dans leur libération !"
Dwight
Eisenhower, commandant
en chef des armées alliées en Afrique du Nord et en Europe :
"Les
campagnes effectuées par l'Armée Rouge ont joué un rôle décisif dans
la défaite de l'Allemagne."
Bernard
Montgomery, maréchal de
Grande-Bretagne
:
"La
Russie a accompli un grand exploit militaire... Livrant un combat singulier,
presque un contre un contre les armées hitlériennes passées à l'offensive,
la Russie a supporté toute la force de l'agression allemande et a su tenir
bon. Nous, les Anglais, nous n'oublierons jamais l'exploit de la Russie."
Ernest
Hemingway, écrivain :
"Chaque
être humain qui aime la liberté doit plus de remerciements à l'Armée Rouge
qu'il ne puisse payer durant toute une vie !"
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Admirons
le travail de falsification historique de la propagande filmographique des
"médias d'information" durant le demi-siècle passé !
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