Etudes politiques et sociales (1984-1989) |
|
Cette revue, publiée par l'Institut des études marxistes-léninistes près le Comité Central du Parti du Travail d'Albanie, illustre la vaste activité déployée par le PTA — seul parti communiste marxiste-léniniste au pouvoir après la mort de Staline — dans la lutte multiforme contre le révisionnisme et pour la défense du marxisme-léninisme et des conquêtes de la révolution socialiste en Albanie. |
|
|
N°1 — 1984 (p. 6)
AVANT- PROPOS (p. 7)
I. Documents du PTA publiés pour la première fois (p. 8)
Enver Hoxha — Quelques réflexions sur les animateurs de notre Renaissance (Notes) (p. 8)
Enver Hoxha — Rattachons l'intensification prioritaire de l'agriculture dans la zone de plaine fixée à celle de tout le pays et au perfectionnement des rapports de production socialistes (p. 12)
II. Documents du VIIIe Congrès du PTA (p. 23)
Ramiz Alia — Le stade actuel de notre développement socialiste exige que l'action du Parti soit portée à un plus haut niveau scientifique — Intervention au VIIIe Congrès du PTA (p. 23)
III. Etudes et articles (p. 29)
Harilla Papajorgji (Docteur es sciences économiques) — Sur certaines questions de la politique du PTA visant à maintenir le peuplement des campagnes et à repartir des populations ouvrières sur tout le territoire du pays (p. 29)
Petro Dode — A propos de certains problèmes relatifs à la démographie, aux taux d'expansion et au rendement du travail (p. 41)
Dilaver Sadikaj (Candidat es sciences historiques) — De certains aspects, du mouvement révolutionnaire pour l'émancipation complète de la femme albanaise dans les années 60 (p. 52)
Shyqri Ballvora (Docteur es sciences historiques) — L'importance historique de la IIIe Internationale communiste et la dénonciation des élucubrations révisionnistes sur son rôle et sa place dans l'histoire (p. 64)
Fatos Nano (Candidat es sciences économiques) — A propos du mécanisme de la plus-value et de son appropriation dans la société soviétique (p. 83)
IV. Critique (p. 92)
Professeur Alfred Uçi — La crise de l'esthétique bourgeoise-révisionniste (p. 92)
V. Chronique (p. 104)
Spiro Dede (Candidat es sciences historiques) — Oeuvre monumentale de notre littérature politique et historique — A propos de l'ouvrage du camarade Enver Hoxha «Les Titistes» — Notes historiques (p. 104)
VI. Aspects de la vie scientifique (p. 118)
Session scientifique sur «Le révisionnisme soviétique et la lutte du PTA pour le démasquer» et sur certains problèmes dans ce domaine (p. 118)
VII. Bibliographie (p. 122)
N°2 — 1985 (p. 123)
Ramiz Alia — Enver Hoxha et son oeuvre vivront dans les siècles. (Discours prononcé au meeting organisé à l'occasion des funérailles du camarade Enver Hoxha — 15 avril 1985) (p. 124)
I. Oeuvres du camarade Enver Hoxha (p. 129)
— Nos études doivent toujours être éclairées par le marxisme-léninisme. (Discours à la réunion du Bureau politique du CC du PTA — 16 juin 1965) (p. 129)
— Apprenons à connaître à fond la psychologie du peuple et des hommes. (Extrait de l'entretien avec les principaux cadres du Parti, du pouvoir et des organisations de masse du district de Fier — 14 mars 1978) (p. 131)
— A propos du perfectionnement du travail de gestion et d'organisation scientifiques du Parti et de ses leviers dans le domaine économique. (Discours de clôture au 7e plénum du CC du PTA — 15 janvier 1980) (p. 139)
— Réflexions (Extraits du «Journal sur des questions internationales», — 15 juillet 1981) (p. 147)
— Analyses marxistes-léninistes approfondies de la situation des classes et des couches, des influences positives et négatives au sein de la société albanaise durant les années de la Lutte de libération nationale. Extraits du livre «Quand on jetait les fondements de l'Albanie nouvelle (Souvenirs et notes historiques)» (p. 156)
II. Articles et études consacrés à la pensée théorique marxiste-léniniste du camarade Enver Hoxha (p. 171)
Pr. Stefanaq Pollo, Pr. Zija Xholi — La contribution du camarade Enver Hoxha au développement des sciences sociales en Albanie (p. 171)
Raqi Madhi (Docteur es sciences), Shyqyri Ballvora (Docteur es sciences) — Enver Hoxha — créateur de la science de l'Histoire du Parti du Travail d'Albanie (p. 179)
Pr. Alfred Uçi — La pensée théorique du camarade Enver Hoxha sur le rôle de la révolution idéologique et culturelle dans notre société socialiste (p. 188)
Vasillaq Kureta (Maître de conférences) — La pensée théorique du camarade Enver Hoxha sur la révolutionnarisation ininterrompue de la vie du pays (p. 196)
Pr. Hamit Beqja — La contribution du camarade Enver Hoxha à la création et au développement de notre enseignement populaire et de notre pédagogie socialiste (p. 206)
Vangjel Moisiu (Docteur es sciences) — Le camarade Enver Hoxha, adversaire résolu du révisionnisme moderne (p. 215)
III. Comptes-rendus (p. 224)
Jani Thomai (Docteur es sciences) — Précieux travaux de notre science socialiste. A propos de l'ouvrage en deux volumes du camarade Enver Hoxha «De la science (Recueil d'écrits)» (p. 224)
IV. Vie scientifique (p. 232)
Adriatik Kanani — Session scientifique consacrée à l'oeuvre du camarade Enver Hoxha «Quand on jetait les fondements de l'Albanie nouvelle» (p. 232)
Harillaq Kekezi — Séminaire consacré à la pensée politique du PTA et du camarade Enver Hoxha sur les questions internationales (p. 234)
— Séminaire théorique consacré à l'oeuvre du camarade Enver Hoxha «Quand on jetait les fondements de l'Albanie nouvelle» (p. 237)
N°3 — 1986 (p. 239)
I. Documents du PTA publiés pour la première fois (p. 240)
Enver Hoxha — Le mouvement marxiste-léniniste et la crise du capitalisme mondial (p. 240)
Enver Hoxha — La connaissance des contradictions dans le monde capitaliste et révisionniste sert la lutte des marxistes-léninistes (p. 250)
Ramiz Alia — Le mouvement des porte-drapeaux révolutionnarise le Parti et les communistes (p. 256)
II. Etudes et articles (p. 262)
Veniamin Toçi (Maître de recherches) — La nationalisation socialiste des principaux moyens de production en Albanie, ses conséquences économiques et sociales, et ses particularités (1944-1946) (p. 262)
Pavllo Gjidede (Docteur de 3e cycle en sciences sociologiques) — De l'expérience acquise dans la solution des problèmes relatifs à l'exercice du contrôle direct ouvrier et paysan (p. 270)
Naun Guxho (Maître de recherches) — De certains aspects du changement de la structure sociale de la paysannerie albanaise à l'étape actuelle de la construction socialiste (p. 282)
Abdyl Backa (Docteur es sciences économiques) — Le développement de la reproduction élargie de la main-d'oeuvre, ses tendances et ses problèmes (p. 294)
Refik Kucaj (Maître de recherches) — L'historiographie bourgeoise et révisionniste ne peut pas ternir la contribution du peuple albanais à la Guerre antifasciste mondiale (1939-1945) (p. 304)
Pr. Hasan Banja, Lulëzim Hana (Maître de recherches) — La dégénérescence du Comecon en une organisation capitaliste (p. 314)
III. Critique (p. 330)
Priamo Bollano (Docteur es sciences économiques) — Critique de certaines théories bourgeoises et révisionnistes sur la place et le rôle des rapports marchandises-argent dans le socialisme (p. 330)
Pr. Vangjel Moisiu — La falsification de la position et de la politique extérieure de l'Albanie par les révisionnistes soviétiques (p. 344)
IV. Comptes-rendus (p. 351)
Arshi Ruçaj (Collaborateur scientifique) — L'attitude envers les superpuissances, une question d'importance vitale et de principe pour tous les peuples (p. 351)
V. Bibliographie (p. 359)
N°4 — 1987 (p. 360)
I. Documents du PTA publiés pour la première fois (p. 361)
Enver Hoxha — Le Parti du Travail d'Albanie a été formé dans des circonstances différentes de celles d'autres partis communistes (p. 361)
Ramiz Alia — La remise des titres de propriété, moment d'une portée historique dans la voie du développement de l'agriculture en Albanie (p. 363)
Ramiz Alia — La jeunesse, force créatrice vivante de l'Albanie socialiste (p. 366)
II. Conférence commémorative du 30e anniversaire de la fondation de l'Institut des Etudes marxistes-léninistes près le CC du PTA (p. 369)
— Message de salutations du camarade Ramiz Alia adressé au collectif de travailleurs de l'Institut des Etudes marxistes-léninistes près le CC du PTA (p. 369)
— Interview de la camarade Nexhmije Hoxha, directrice de l'Institut des Etudes marxistes-léninistes, à la télévision albanaise (p. 371)
— Discours prononcé par le pr. Raqi Madhi, sous-directeur de l'Institut des Etudes marxistes-léninistes, à l'occasion de la conférence commémorative du 30e anniversaire de la fondation de l'Institut (p. 373)
III. Etudes et articles (p. 377)
Pr. Arben Puto — A propos de la reconnaissance du Mouvement de libération nationale pendant la guerre et du gouvernement démocratique d'Albanie après la Libération (p. 377)
Pr. Luan Omari — La consécration légale de la victoire de la révolution populaire (p. 390)
Ylli Vejsiu (Maître de conférences) — La politique du PTA dans le développement des processus démographiques en Albanie (p. 398)
Zana Alia (Collaboratrice scientifique) — De certains aspects de l'évolution des rapports familiaux au cours de la construction du socialisme en Albanie (p. 407)
Stefan Kënuti (Collaborateur scientifique) — De certains aspects de l'harmonisation de l'intérêt général avec l'intérêt personnel dans notre société socialiste (p. 415)
Kristaq Angjeli (Maître de conférences), Artan Fuga (Docteur es sciences de 3e cycle) — La philosophie idéaliste contemporaine, arme idéologique dans les mains de la réaction impérialiste (p. 427)
IV. Critique des «théories» et des pratiques bourgeoises et révisionnistes (p. 436)
Xhafer Dobrushi (Docteur es sciences de 3e cycle) — Les vues antimarxistes des révisionnistes titistes sur la nation, expression de leur conception idéaliste et réactionnaire du monde (p. 436)
Llambro Filo (Docteur es sciences historiques de 3e cycle) — La «voie non-capitaliste de développement» et réorientation au socialisme», «théories» qui sabotent la révolution et ouvrent la voie à l'expansion néo-colonialiste (p. 446)
Natasha Iliriani (Professeur à l'Ecole du Parti «V.I. Lénine») — Phénomènes de l'oppression nationale en Union soviétique (p. 456)
N°5 — 1988 (p. 467)
I. Documents du PTA publiés pour la première fois (p. 468)
Enver Hoxha — Il faut étudier l'expérience des partis marxistes-léninistes et l'utiliser pour renforcer notre lutte commune (Extraits d'un entretien avec Joao Amazonas, Premier Secrétaire du Comité central du Parti communiste du Brésil — 8 septembre 1979) (p. 468)
Ramiz Alia — On ne défend les principes qu'en les appliquant avec un esprit créateur (Discours à la réunion du Secrétariat du CC du PTA — 3 juin 1987) (p. 476)
II. Etudes et articles (p. 478)
Pr Petro Lalaj — La pensée théorique du PTA et du camarade Enver Hoxha pour la révolutionnarisation continue du Parti (p. 478)
Spiro Dede (Maître de recherches) — Les principaux traits de l'œuvre de journaliste du camarade Enver Hoxha (p. 487)
Pr Hekuran Mara — Le perfectionnement des rapports de production socialistes au cours du 8e quinquennat (p. 498)
Pr Hamit Beqja — L'école et l'instruction — puissants instruments du progrès social du pays (p. 506)
Dilaver Sadikaj (Maître de recherches) — La politique athée du PTA et son expérience dans la lutte contre la religion (p. 515)
Fatos Tarifa (Agrégé es sciences), Kosta Barjaba (Chargé de cours à la Faculté des sciences politiques et juridiques) — Aperçu sociologique sur le temps libre des travailleurs (p. 525)
Lulzim Hana (Maître de recherches) — Les dettes extérieures et les crédits impérialistes, puissants maillons de la chaîne néo-colonialiste qui asservit les peuples (p. 534)
III. Critique des «théories» et des pratiques bourgeoises et révisionnistes (p. 544)
Pr Vangjel Moisiu — La «restructuration» en Union soviétique, son essence antisocialiste et ses objectifs (p. 544)
Vasillaq Kureta (Maître de recherches) — Critique des conceptions antimarxistes des révisionnistes soviétiques sur le problème des contradictions dans la société socialiste (p. 552)
Aleksander Kocani (Candidat es sciences) — L'évolution de la physique moderne, brillante confirmation du matérialisme dialectique (p. 562)
IV. Comptes rendus (p. 568)
Pr Dhimiter Shuteriqi — Années d'une jeunesse ardente (A propos du livre du camarade Enver Hoxha «Années de jeunesse») (p. 568)
Xhevat Lloshi (Docteur es sciences philosophiques) — Un nouveau pas en avant de notre science socialiste (Le dictionnaire encyclopédique albanais ! (p. 576)
N°6 — 1989 (p. 581)
I. Documents du PTA publiés pour la première fois en langues étrangères (p. 582)
Enver Hoxha — De la révolution démocratico-bourgeoise française (Notes) (p. 582)
Ramiz Alia — L'école secondaire, principal maillon de la consolidation du système d'enseignement (Discours prononcé à la réunion du Bureau politique du CC du PTA, 5 décembre 1987) (p. 585)
II. Session scientifique à l'occasion du 80e anniversaire de la naissance du camarade Enver Hoxha (p. 589)
Pr Raqi Madhi — Problèmes de la théorie et de la pratique du socialisme à la lumière des enseignements du Parti et du camarade Enver Hoxha (Rapport) (p. 589)
Pr Harilla Papajorgji — L'importance historique des enseignements du camarade Enver Hoxha sur le principe de l'appui sur ses propres forces dans l'édification socialiste (Communication) (p. 596)
Omer Hashorva (Maître de conférences), Zamira Çavo — Le développement de la démocratie socialiste et l'élévation du rôle des masses dans l'édification de la société socialiste (Communication) (p. 599)
Zana Alia (Agrégé es sciences) — Les enseignements du Parti et du camarade Enver Hoxha sur la lutte de classes et ses particularités dans les conditions actuelles (Communication) (p. 602)
Vassilaq Kureta (Maître de conférences) — La valeur actuelle des enseignements du camarade Enver Hoxha pour la connaissance, le traitement et la juste solution des contradictions à l'étape actuelle (Communication) (p. 605)
Arben Bakllamaja (Agrégé es sciences), Arshi çela (Agrégé es sciences) — Le camarade Enver Hoxha à propos des intérêts et de leur harmonisation sous le socialisme (Communication) (p. 608)
Pr Sotir Manushi — La valeur actuelle de la pensée du camarade Enver Hoxha pour affronter avec succès l'agression idéologique bourgeoise-révisionniste (Communication) (p. 611)
Pr Vangjel Moisiu — L'essence antisocialiste de la «perestroïka» gorbatchévienne analysée à la lumière des enseignements du camarade Enver Hoxha (Communication) (p. 614)
Fatmir Kumbaro (Agrégé es sciences), Leontiev Çuçi (Agrégé es sciences) — La dénonciation de la théorie et de la pratique antimarxistes de l'autogestion yougoslave à la lumière des enseignements du camarade Enver Hoxha (Communication) (p. 617)
III. Etudes et articles (p. 620)
Anastas Kendo — Le front de la culture aujourd'hui et sa place dans le travail du Parti (p. 620)
Pr Agim Popa — Œuvre de grande valeur toujours actuelle pour la cause de la classe ouvrière et des peuples épris de liberté (A l'occasion du 10e anniversaire de la publication du livre du camarade Enver Hoxha. «L'Impérialisme et la Révolution») (p. 631)
Pr Jorgji Sota — L'importance historique du Ier Congrès du PCA (A l'occasion de son 40e anniversaire) (p. 639)
Kristaq Angjeli (Maître de conférences) — L'influence des facteurs psychologiques sur la réalisation des tâches de l'édification socialiste (p. 648)
Refik Kucaj (Ancien collaborateur scientifique) — Enver Hoxha, grand stratège de la lutte antifasciste de libération nationale du peuple albanais (p. 656)
IV. Critique des «théories» et des pratiques bourgeoises-révisionnistes (p. 665)
Gjergj Habibaj — Les buts de la propagande du Vatican à l'encontre de l'Albanie et son manque de fondements (p. 665)
Hysen Xhaja (Maître de conférences) — La décentralisation anarchiste et la prétendue «planification socialiste» dans l'économie capitaliste soviétique actuelle (p. 674)
V. Compte-rendu (p. 681)
Shaban Sinani — Un impérissable témoignage d'attachement au camarade Enver Hoxha (A propos du livre «Notre Enver» du camarade Ramiz Alia) (p. 681)
VI. Vie scientifique (p. 686)
— Conférence scientifique consacrée au 110e anniversaire de la fondation de la Ligue albanaise de Prizren (p. 686)
— Les problèmes de la politique étrangère et de l'évolution actuelle mondiale à la lumière des enseignements du camarade Enver Hoxha (p. 689)
— Le camarade Enver Hoxha à propos de la culture (p. 692)
— Sur certains problèmes du développement économique du pays (p. 694)
— Session scientifique à l'occasion du 70e anniversaire du comité «La défense nationale du Kosovo» (p. 696)
— Débat sur la dénonciation de l'essence et du contenu antimarxiste de la «perestroïka» (p. 697)
« Chaque formation économique et sociale a sa propre loi démographique. En régime capitaliste, l'accroissement de la population et, par voie de conséquence, l'offre d'emploi sont déterminés par l'objectif de la production capitaliste, à savoir la réalisation du profit maximum. Parallèlement à l'accroissement du capital, on observe, en régime capitaliste aussi, de façon permanente, la tendance à la création d'un excédent de population et de forces actives qui ne peuvent pas trouver de travail. Ce phénomène, nécessaire au capitalisme pour exploiter toujours plus intensément les masses laborieuses, ne fait que ralentir les rythmes d'accroissement de la population. Dans ce sens, les thèses réactionnaires des néo-malthusiens sur l'«irrésistible inflation humaine», le «boom de la population», l'«explosion démographique», etc., sont propagées, surtout dans les pays dits sous-développés, pour cacher les vraies causes de la paupérisation des masses laborieuses, qui sont en fait leur exploitation inhumaine, la dégénérescence morale et spirituelle de la société sous tous ses aspects, l'individualisme bourgeois, la stagnation de la production et les crises économiques. Notre régime socialiste a par contre sa propre loi démographique selon laquelle dans l'accroissement de la population l'importance primordiale revient aux facteurs économiques, sociaux et culturels. Le vigoureux essor, chez nous, de la reproduction socialiste élargie du produit social, tout en permettant une consommation élargie proportionnellement aux possibilités concrètes de notre économie, a aussi ouvert la voie à une poussée démographique rapide. » (N°1 — Petro Dode — A propos de certains problèmes relatifs à la démographie, aux taux d'expansion et au rendement du travail — Édition numérique, p. 43.)
« Riche de ce contenu, le mouvement pour l'émancipation complète de la femme dans notre pays se distingue radicalement des mouvements «féministes», «idéalistes» ou «apolitiques» existant dans les pays capitalistes et que les révisionnistes modernes appuient et vantent toujours plus. L'émancipation de la femme dans notre pays se distingue non seulement par son contenu, mais aussi par les voies suivies et les objectifs fixés, totalement différents de ceux suivis par les pays bourgeois et révisionnistes. «L'émancipation de la femme albanaise, a souligné le camarade Enver Hoxha, n'a rien de commun avec ce qu'on appelle l'«émancipation» des poupées de la bourgeoisie. L'émancipation de la femme albanaise, nous la réalisons sur la voie de la révolution prolétarienne, dans l'esprit marxiste-léniniste et grâce aux qualités merveilleuses des femmes de chez nous, qui se sont affirmées tout au long de l'histoire de l'Albanie.»11 » (N°1 — Dilaver Sadikaj (Candidat es sciences historiques) — De certains aspects, du mouvement révolutionnaire pour l'émancipation complète de la femme albanaise dans les années 60 — Édition numérique, p. 62.)
« Plusieurs militants et dirigeants du Komintern comme Dimitrov, Kroupskaïa, Marcel Cachin, Yaroslavski, Wilhelm Pieck, Clara Zetkin et Sen Katajama, ont relaté dans leurs mémoires et d'autres écrits, avec objectivité et esprit de parti, la grande activité révolutionnaire d'une extrême importance historique, qu'a déployée le Komintern afin de tremper le mouvement communiste international, d'élaborer une stratégie révolutionnaire et de justes tactiques, conformément aux conditions concrètes. Ils ont mis en relief la lutte résolue et intransigeante qu'il a menée contre tous les courants et les déviations opportunistes de droite et de «gauche», ils ont fait ressortir le grand rôle qu'a joué Lénine en tant qu'organisateur et dirigeant de cet organe principal du mouvement communiste international et, après sa mort, l'apport de Staline au démantèlement des courants opportunistes apparus au sein du Komintern, comme le trotskisme, l'extrémisme de gauche allemand, le brandlérisme et le boukharinisme. Ils ont aussi relevé les traits léninistes de l'activité organisationnelle des organes dirigeants du Komintern et de son appareil en tant qu'organisation internationale réunissant tous les partis communistes du monde, et ont souligné que toute son activité organisationnelle se fondait sur les principes marxistes-léninistes du centralisme démocratique. Les mémoires de militants et de dirigeants éminents de la IIIe Internationale, à l'exception, bien entendu, des renégats révisionnistes, revêtent une importance particulière si l'on veut présenter objectivement l'activité déployée par le Komintern et l'étudier scientifiquement, car c'est à travers ces souvenirs que l'on peut combler ce vide si sensible dans la connaissance de nombreux aspects de l'activité du Komintern, qui, pour diverses raisons, n'ont pas été traités dans ses documents ou, même quand ils l'ont été, ne sont pas accessibles aux chercheurs, parce qu'enfermés dans des archives et non encore publiés. Les historiens et les mémorialistes soviétiques, indépendamment de leurs attitudes et de leurs angles de vision souvent différents dans le traitement des problèmes relatifs au Komintern, se rejoignent tous dans un objectif unique, celui de dénigrer l'Internationale communiste. C'est ainsi que dans leurs écrits et leurs souvenirs, les cadres et les fonctionnaires du Komintern qui ont trahi le prolétariat et le marxisme-léninisme, présentent l'activité révolutionnaire du Komintern sous un faux jour. Ils considèrent les événements qu'ils ont vécus eux-mêmes, et dont parfois ils ont été les protagonistes, sous un angle qui convient à leurs prises de position politiques opportunistes au moment de la rédaction de leurs mémoires. » (N°1 — Shyqri Ballvora (Docteur es sciences historiques) — L'importance historique de la IIIe Internationale communiste et la dénonciation des élucubrations révisionnistes sur son rôle et sa place dans l'histoire — Édition numérique, pp. 67-68.)
« Des sources soviétiques elles-mêmes il ressort que la hiérarchie du système des salaires nominaux, au niveau des entreprises industrielles, est conçue comme suit:40
Simple ouvrier Ouvrier moyen Chef d'équipe Chef d'atelier Ingénieur en chef Directeur |
1 unité 1,5 unité 2,4 unités plus de 3,2 unités jusqu'à 7,2 unités jusqu'à 10,8 unités |
Mais la hiérarchie des salaires, dans la société soviétique ne représente qu'une petite partie du fossé creusé entre le niveau et le mode de vie des ouvriers et ceux de la bourgeoisie révisionniste. Par suite de la hiérarchie des gratifications et des privilèges dont profitent prioritairement les éléments de la nouvelle bourgeoisie soviétique, l'inégalité sociale ne cesse de s'accentuer. Le VIIIe Congrès du PTA a souligné à ce propos: «La consommation parasitaire a pris des proportions d'une ampleur sans précédent. Le rapport entre les rémunérations des ouvriers et celles des administrateurs bureaucrates et technocrates de la production, calculé sur la base du salaire nominal, est de plus de 1 à 10, mais si l'on y ajoute les revenus provenant de la distribution des bénéfices et des gratifications de toutes sortes, et autres privilèges sans nombre, cet écart s'accentue encore. Ces différences dans les salaires et dans le niveau de vie sont à peu de chose près analogues à celles qui existent entre les administrateurs bourgeois et les ouvriers dans les pays occidentaux».41 » (N°1 — Fatos Nano (Candidat es sciences économiques) — A propos du mécanisme de la plus-value et de son appropriation dans la société soviétique — Édition numérique, p. 89.)
« Un autre aspect du cadre de l'esthétique bourgeoise révisionniste, c'est l'irrationalisme de sa vision du monde. Traitant de l'esthétique et de l'art modernistes, le camarade Enver Hoxha dit: «Dans cet irrationalisme littéraire et artistique sans bornes, la bourgeoisie emploie des formes et des moyens des plus divers, des «talents» de cette pensée irrationnelle capables, par leur plume et d'autres procédés, de présenter les choses de façon à tromper le plus de gens possible et à faire de la littérature et des arts un moyen de contamination des esprits, totale ou partielle, sans jamais oublier son but final qui est de corrompre les consciences et de désorienter les masses».4 Nombre d'esthéticiens bourgeois et révisionnistes soutiennent depuis des siècles que l'art s'est épuisé à refléter la pensée et le vrai, qui en dénaturent soi-disant l'essence, et que, pour reconquérir sa valeur esthétique propre, il doit s'affranchir de la pensée, du rationnel, de la logique, et devenir irrationnel. L'«affranchissement» de l'art du rationnel est considéré par l'esthétique bourgeoise révisionniste comme une voie de salut pour les artistes, qui subordonnent ainsi l'acte créateur à l'influence d'une force naturelle, de l'instinct, pour lui ôter tout caractère idéologique. C'est pour cette raison qu'ils soutiennent le primitivisme, l'enfance de l'art, car selon eux, l'homme primitif, les enfants, sont moins socialisés, ils sont allégés des «super-strats» des préjugés sociaux et idéologiques. L'esthétique bourgeoise présente ses idoles comme des enfants qui regardent le monde et le reflètent dans leurs oeuvres avec naïveté, avec une sincérité et une pureté propres à l'enfant, sans engagements idéologiques. » (N°1 — Professeur Alfred Uçi — La crise de l'esthétique bourgeoise-révisionniste — Édition numérique, p. 97.)
« Les problèmes de la gestion et de l'organisation dans notre régime socialiste ne sont ni ne peuvent être l'apanage d'un nombre limité de gens instruits, ou qui occupent des postes de direction ou de gestion. Le Parti n'a cessé de souligner que le socialisme est l'oeuvre des larges masses travailleuses qu'il dirige. C'est pourquoi l'assimilation de l'art de gestion par les larges masses travailleuses, comme le soulignait Lénine, n'est pas un simple voeu, mais une nécessité objective qui découle de la nature même de notre système économique et social socialiste, où ce sont les larges masses travailleuses dirigées par la classe ouvrière avec à sa tête le Parti du Travail d'Albanie, qui dirigent. C'est une question qui doit pénétrer profondément dans l'esprit et la conscience de nos ouvriers de façon que tous puissent dire leur mot avec force et que la gestion et l'organisation des affaires soient portées au niveau des exigences actuelles et à la mesure des grandes possibilités qui ont été créées. » (N°2 — A propos du perfectionnement du travail de gestion et d'organisation scientifiques du Parti et de ses leviers dans le domaine économique. (Enver Hoxha, Discours de clôture au 7e plénum du CC du PTA — 15 janvier 1980) — Édition numérique, p. 139.)
« Critiquant les vues révisionnistes qui minimisent la portée universelle de la révolution idéologique et culturelle dans tous les pays engagés dans la voie du socialisme, la considèrent comme un problème propre aux seuls pays sous-développés et la limitent à l'étape de la mise sur pied de la base économique du socialisme, le camarade Enver Hoxha a souligné le lien indissoluble de la révolution culturelle avec la révolution idéologique. «Notre révolution culturelle, a-t-il dit, se développe et s'approfondit dans l'unité avec la révolution idéologique et la sert directement. Tout le travail dans le domaine de la culture, de l'enseignement et des arts devra nous permettre, en premier lieu, d'atteindre notre but fondamental, l'éducation des communistes et de tous les travailleurs dans un esprit de classe révolutionnaire marxiste-léniniste élevé. C'est justement sous cet angle que notre Parti pose actuellement les problèmes de l'extension et de l'approfondissement de la révolution culturelle»5. L'édification du socialisme implique une transformation radicale de la science, de la technique, des arts, de l'enseignement, etc., si développés soient-ils, pour les mettre au service des masses, en liquidant leur vieille base idéologique, les porter en avant dans le sens de l’éducation des masses populaires selon l'idéologie socialiste. C'est pourquoi la révolution idéologique et la révolution culturelle sont deux parties inséparables d'un seul processus d'une portée universelle pour tout pays où triomphe la révolution prolétarienne. Ce processus comprend des tâches, qui ne pourront être accomplies d'un coup, à travers la seule alphabétisation des masses et certaines autres réformes, il s'étend tout au long de la période de passage du capitalisme au communisme, qui, est, entre autres, celle d'une lutte ininterrompue et à outrance entre l'idéologie et la culture socialistes d'une part, et l'idéologie et la culture bourgeoises-révisionnistes, de l'autre. » (N°2 — Pr. Alfred Uçi — La pensée théorique du camarade Enver Hoxha sur le rôle de la révolution idéologique et culturelle dans notre société socialiste — Édition numérique, p. 191.)
« La dégénérescence idéologique et politique totale et la profonde crise du révisionnisme moderne, la grave situation économique et sociale et l'impasse où se sont engagés les partis révisionnistes et les pays où ils sont au pouvoir attestent toujours plus la justesse de la voie qu'a suivie dès le début notre Parti afin de s'opposer au révisionnisme et de le combattre jusqu'au bout. Le cours révisionniste khrouchtchévien liquida la dictature du prolétariat et restaura le capitalisme en Union soviétique. La société soviétique actuelle, a souligné le camarade Enver Hoxha, est une société embourgeoisée jusqu'à la moelle. Les reformes économiques révisionnistes ont liquidé les structures socialistes en laissant le champ libre aux lois de la production capitaliste. Les conséquences de ce cours capitaliste suivi sous le masque du «socialisme développé» apparaissent au grand jour dans la vie soviétique ; accroissement de l'inflation, pénurie des articles de première nécessité, fluctuation de la main-d'oeuvre, hausse des prix, extension du secteur privé, pénétration des capitaux étrangers, épanouissement du, marché noir, spéculations, exactions, corruption, etc. Le chauvinisme grand-russe s'est érigé en idéologie dominante tandis que la politique de l'Etat soviétique est une politique typiquement colonialiste et agressive qui s'appuie sur la force du capital et des armes. » (N°2 — Vangjel Moisiu (Docteur es sciences) — Le camarade Enver Hoxha, adversaire résolu du révisionnisme moderne — Édition numérique, p. 221.)
« Vers la fin de 1946, la nationalisation de l'industrie capitaliste ainsi que celle des moyens de transport et de communication, était dans l'ensemble, achevée. Dressant le bilan des nationalisations dans l'industrie jusqu'à cette époque, le camarade Enver Hoxha a présenté ces données de façon synthétique: à la fin de 1944 les nationalisations portaient sur 3 pour cent de l'industrie capitaliste, en 1945, elles englobèrent 17 pour cent de cette industrie et en 1946, le pouvoir populaire avait mis la main sur 89 pour cent de l'industrie. Donc, moins de deux ans après la libération, l'industrie privée et sa production avait été réduite à une part de 11 pour cent par rapport à la production industrielle globale du pays. Elle comprenait quelques activités et unités réduites où prédominait le travail manuel. A cette époque, le pouvoir populaire était devenu l'unique propriétaire des chantiers pétroliers et des mines, des centrales électriques, des ateliers mécaniques, des scieries et menuiseries, des imprimeries, minoteries, huileries, savonneries » (N°2 — Veniamin Toçi (Maître de recherches) — La nationalisation socialiste des principaux moyens de production en Albanie, ses conséquences économiques et sociales, et ses particularités (1944-1946) — Édition numérique, p. 264.)
« Les groupes du contrôle ouvrier et paysan sont organisés, préparés et mis en action par les comités et les bureaux du Parti surtout pour préserver, consolider et bien administrer la propriété commune, qui constitue la base de notre ordre économique et social. Naturellement, leur action s'étend à d'autres sphères de la gestion de l'Etat et de l'économie, à d'autres problèmes comme le sont ceux du renforcement de l'ordre et de la discipline dans le travail, de l'amélioration des services pour le peuple, etc. Sous la direction des comités et des bureaux du Parti dans les districts et à la base, des mesures pratiques ont été prises en vue d'accroître de façon continue la participation active de la classe ouvrière et des autres travailleurs au gouvernement du pays, à la direction de l'Etat et de l'économie, cependant que les rapports et les conclusions des groupes du contrôle ouvrier et paysan ont servi à approfondir les analyses ou les contrôles d'autres organes compétents. » (N°3 — Pavllo Gjidede (Docteur de 3e cycle en sciences sociologiques) — De l'expérience acquise dans la solution des problèmes relatifs à l'exercice du contrôle direct ouvrier et paysan — Édition numérique, p. 277.)
« L'objet principal des falsifications de l'historiographie révisionniste sur la Lutte antifasciste de libération nationale du peuple albanais consiste dans le rapport entre le facteur intérieur et le facteur extérieur et dans leur rôle respectif pour la libération du pays et le triomphe de la révolution populaire. La nouvelle historiographie albanaise a apprécié à sa juste valeur le rôle important de la guerre antifasciste des peuples du monde pour la victoire du peuple albanais.Dans ce cadre, un rôle particulièrement important et décisif dans la lutte pour la destruction du fascisme en Europe revient à l'Union soviétique et à l'Armée Rouge avec à leur tête J. Staline qui frappèrent durement et anéantirent le fascisme et qui, par leurs victoires historiques de portée mondiale, contribuèrent aussi à la libération des autres peuples. Bien que l'Armée Rouge ne soit pas entrée en Albanie, notre peuple n'a cessé d'apprécier son aide, comme l'a d'ailleurs souligné le Congrès de Permet, qui l'a définie comme «la plus grande aide que le peuple albanais ait reçue au cours de toute son histoire»18. Mais ce serait une déformation irresponsable de la vérité historique que d'affirmer, comme le fait l'historiographie révisionniste soviétique, que la lutte de l'Union soviétique est le seul facteur décisif de la libération de l'Albanie. » (N°3 — Refik Kucaj (Maître de recherches) — L'historiographie bourgeoise et révisionniste ne peut pas ternir la contribution du peuple albanais à la Guerre antifasciste mondiale (1939-1945) — Édition numérique, p. 308.)
« Les pays membres du Comecon ont été touchés par la crise à des années et à des degrés divers. En 1980, la production industrielle globale en Hongrie a connu une chute de 2% par rapport à 1979, et le bâtiment de 3%. Dans cette dernière branche, la chute s'est accentuée de 0,2% en 1981 et de 1% en 1982. La Roumanie a enregistré en 1980 une baisse de 0,2% par rapport à l'année précédente dans ce secteur, et en 1981 cette diminution a atteint 4,8%. En Tchécoslovaquie, en 1981, la baisse dans le même secteur était de 1,4% par rapport à 1980.59 En agriculture la situation est encore plus grave. En 1980 la production agricole globale en Bulgarie avait baissé de 4,5% par rapport à 1979, et de 4,1% en Roumanie, où cette chute s'est accentuée de 0,9% en 1981. En Tchécoslovaquie, la baisse en 1981 était de 2,5% par rapport à 1980, et en RDA, en 1982, de 3,6 par rapport à l'année précédente.60 La situation est particulièrement grave dans les investissements fondamentaux. Dans les pays de l'Europe de l'Est membres du Comecon (Union soviétique non comprise) en 1979 il a été enregistré une baisse de 1% de ces investissements, en 1980 de 2,2%, en 1981 de 7,6%) et en 1982 de 6,3% toujours par rapport à une année plus tôt. En 1982 le volume des investissements a baissé, par rapport à 1981, de 11% en Bulgarie, de 2,5% en Hongrie, de 1,6% en RDA, de 2,5% en Roumanie et de 0,4% en Tchécoslovaquie.61 En Pologne, la situation est extrêmement grave. La crise économique y a été l'un des facteurs qui ont favorisé l'activité des nouveaux contre-révolutionnaires, aidés et soutenus par l'Église catholique et le capital occidental. Les données suivantes nous permettent d'en juger. Ainsi, en 1982 la production matérielle nette était inférieure de 12% à celle de 1981, alors que les investissements bruts avaient baissé de 16%.62 La chute de la production dans l'agriculture et dans quelques autres branches importantes de l'industrie dans les pays membres du Comecon s'est accompagnée d'une pénurie d'articles de première nécessité, surtout de produits alimentaires. En Union soviétique, par exemple, la consommation en 1980 s'est présentée comme suit: viande et produits carnés 30% en dessous des prévisions, produits laitiers 22%, oeufs 18%, légumes 36%, fruits 70%, etc., toujours en dessous des prévisions. En 1981, les entreprises relevant du ministère de l'Industrie alimentaire n'ont fourni au pays que la moitié environ des quantités prévues. (...) Durant les années 70 on observa une intensification de la coopération des pays membres du Comecon avec le capital international, ce qui accéléra le processus d'intégration impérialisto-révisionniste. Si, en 1981, les échanges entre les pays capitalistes développés et les pays révisionnistes avaient doublé par rapport à 1970, le volume général des dettes contractées par les pays révisionnistes avait décuplé, atteignant 80 milliards de dollars.20 L'état auquel sont réduits les pays révisionnistes et la mesure écrasante de leur endettement envers le capitalisme international, apparaissent à la dette nette de ces pays en 1981, comparé aux revenus en devises libres provenant de leurs exportations.21
|
Endettement (en milliards de dollars) |
Dette nette en devises par rapport aux revenus libres des exportations |
URSS Bulgarie Tchécoslovaquie Roumanie Hongrie RDA Pologne |
10,2 2,2 3,4 10,1 7,2 12,8 22,6 |
environ 1/3 plus de 2/3 environ 1 environ 1 1/3 environ 2 fois environ 2,5 fois plus de 4 fois |
La situation est si critique que certains pays, notamment la Pologne et la Roumanie, ne sont plus en mesure de verser les intérêts de leurs emprunts et ils ont demandé à la bourgeoisie internationale de leur accorder de nouveaux prêts, de reporter les échéances de paiement et de ne pas les déclarer «insolvables». Quant à l'Union soviétique, face aux demandes réitérées de la bourgeoisie monopoliste internationale pour le remboursement des prêts et le paiement de leurs intérêts, elle n'a trouvé d'autre «solution» que de vendre ses réserves d'or, de platine et de diamant sur le marché mondial. En accordant ces «aides» et crédits aux pays révisionnistes, la bourgeoisie internationale s'assure des gains économiques et politiques considérables. Elle trouve ainsi de nouveaux marchés, si prisés en temps de crise, écoule ses stocks de marchandises et accroît ses capitaux. Si, en 1979, les pays révisionnistes ont payé aux créditeurs occidentaux environ 5 milliards de dollars d'intérêts, en 1980 cette somme atteignit 7 milliards de dollars et actuellement elle est d'environ 8,5 milliards.22 » (N°3 — Pr. Hasan Banja, Lulëzim Hana (Maître de recherches) — La dégénérescence du Comecon en une organisation capitaliste — Édition numérique, pp. 320 et 326.)
« Dans l'économie véritablement socialiste il n'y a de place ni pour des modifications capitalistes de la valeur ni pour sa définition à travers le mécanisme du prix de production. La catégorie du prix de production est une catégorie typiquement capitaliste. Elle repose sur le profit moyen, sur la base duquel se fait, à travers une âpre concurrence, la répartition de la force de travail (en tant que marchandise spécifique) et des moyens de production entre les diverses branches de la production matérielle, suivant le principe «à capitaux égaux, profits égaux». La société socialiste calcule pour chaque produit les dépenses réelles de travail social nécessaire pour sa fabrication et, conformément à la politique du Parti sur la fixation planifié des prix, selon les cas, elle dissocie de manière planifiée le prix de leur valeur. Le principe général qui guide la fixation planifiée des prix sous le socialisme se formulerait ainsi: couvrir les frais moyens de production de la branche donnée en assurant un excédent normal de revenu net (rentabilité). Le coût moyen avancé de la branche et la rentabilité normale différenciée des diverses branches de la production matérielle servent de base à la formation des prix. » (N°3 — Priamo Bollano (Docteur es sciences économiques) — Critique de certaines théories bourgeoises et révisionnistes sur la place et le rôle des rapports marchandises-argent dans le socialisme — Édition numérique, p. 340.)
« La création et l'activité scientifique de l'Institut des Etudes marxistes-léninistes au cours d'une période de trente années sont la claire expression et une partie organique d'un des traits les plus remarquables de notre Parti, celui de l'appui, dès sa fondation, sur la théorie marxiste-léniniste qui actuellement est la science la plus révolutionnaire de notre époque sur l'évolution sociale. (...) Le travail mené pour faire connaître dans un très bref laps de temps les principaux documents du Parti, non seulement les orientations et les directives de ses instances supérieures, les rapports et les discours de ses dirigeants, mais aussi des analyses et des interventions faites dans le Bureau politique, au secrétariat du Comité central du Parti et dans d'autres réunions importantes, a animé l'activité de l'Institut et a constitué en quelque sorte son pain quotidien. Il n'y a pas de partis ni d'Etats au monde qui puissent publier aussi largement et dans un laps de temps aussi court que nous l'avons fait, les documents de ses dirigeants. Les partis et les gouvernements qui qualifient l'Albanie de pays «isolé», à part leurs déclarations et discours officiels, banals et émoussés, ne rendent publics leurs documents qu'après 30 ou 50 années. Il en va tout autrement de notre pays, et la raison en est que notre Parti n'a pas fait de sa ligne et de sa politique un «monopole» pour soi, pour ses membres et ses organisations de base mais les a fait connaître au peuple et le mobilise pour qu'il les applique dans la vie. » (N°4 — Interview de la camarade Nexhmije Hoxha, directrice de l'Institut des Etudes marxistes-léninistes, à la télévision albanaise — Édition numérique, p. 371.)
« La transformation des rapports économiques au sein de la famille se reflète dans d'autres rapports, comme ceux entre les différentes générations. La situation actuelle de la famille albanaise a pratiquement rendu vaine la position du chef de famille telle qu'elle était conçue dans la famille patriarcale de jadis, ainsi que toutes les prérogatives qui assuraient son pouvoir. On ne peut dire aujourd'hui que c'est l'homme ou la personne la plus âgée de la famille qui assume effectivement le rôle de chef de famille. Cette fonction peut être assumée aujourd'hui, réellement et pratiquement, et par des femmes, et par d'autres membres, plus jeunes, de la famille. Qui plus est, notre famille se caractérise par le fait que ses membres discutent et décident en commun des divers problèmes qui les concernent. La transformation socialiste de la base économique de la famille a conféré une nouvelle position à la jeune comme à la vieille génération. Les personnes âgées n'assument plus le rôle de chef de famille patriarcal, leur vie est assurée par le système de pensions de retraite, qui leur permet de mener une vie économiquement indépendante par rapport à la génération active. Les enfants mineurs non plus ne sont pas obligés comme jadis de travailler pour gagner leur pain et subvenir aux besoins de leur famille. La famille albanaise de nos jours, citadine ou rurale, est en mesure d'assurer l'existence de la jeune génération, de lui créer les conditions pour s'instruire et élever son niveau de formation culturel et professionnel. C'est pourquoi les jeunes commencent, en règle générale, à travailler à un âge plus avancé que par le passé. Le mieux-être et une plus grande indépendance économique des membres de la famille ont éliminé la nécessité de familles nombreuses de type patriarcal. Les jeunes peuvent plus facilement et relativement plus tôt mener une vie indépendante de celle de leurs parents et créer leurs propres familles de façon encore plus indépendante conformément à leur formation générale plus avancée, conformément aussi aux nouvelles exigences individuelles. » (N°4 — Zana Alia (Collaboratrice scientifique) — De certains aspects de l'évolution des rapports familiaux au cours de la construction du socialisme en Albanie — Édition numérique, p. 408.)
« Un des traits les plus importants de la philosophie bourgeoise contemporaine est l'existence de petits courants et de petites écoles toujours plus nombreuses de la pensée philosophique idéaliste, ainsi que l'émiettement de l'idéalisme dans diverses directions, ce qui est accompagné d'un pullulement des courants philosophiques, depuis la dite «philosophie de la vie» jusqu'au néo-marxisme, en passant par le néopositivisme, l'intuitivisme, le structuralisme, le pragmatisme, l'existentialisme, le néo-freudisme et le post-positivisme. La propagande bourgeoise présente ce processus comme un «épanouissement» de la pensée philosophique bourgeoise et comme l'expression philosophique du pluralisme idéologique, considéré comme une des «réalisations» les plus marquantes de la démocratie bourgeoise. Mais la vérité est que, dans ce domaine également, le terme de «pluralisme» est utilisé à des fins déterminées. Il cache le fait que les classes exploiteuses défendent une seule conception philosophique du monde, la conception idéaliste, qui, depuis plus de deux mille ans, a été l'expression idéologique des intérêts des forces réactionnaires de la société. » (N°4 — Kristaq Angjeli (Maître de conférences), Artan Fuga (Docteur es sciences de 3e cycle) — La philosophie idéaliste contemporaine, arme idéologique dans les mains de la réaction impérialiste — Édition numérique, p. 427.)
« L'Etat bourgeois des pays ex-coloniaux, dans leurs conditions de profond retard et de faiblesse de la bourgeoisie locale, intervient en tant que facteur important pour l'aider en accumulant et concentrant les moyens financiers nécessaires et les réserves matérielles utiles au développement des branches de l'économie qui demandent des capitaux plus considérables, qui ne peuvent être fournis par des capitalistes particuliers. Il l'aide à accroître les investissements, à intensifier l'exploitation de la main-d'oeuvre et à gagner davantage. Cela apparaît aussi dans le fait que l'Etat effectue des investissements dans certaines branches, susceptibles de soutenir et de stimuler le développement du capital privé comme, par exemple, dans le domaine de l'énergétique, des produits chimiques servant de matières premières, de la métallurgie, des transports, ainsi que dans le domaine bancaire et du commerce extérieur. De ce fait dans tous les pays où existe le secteur d'Etat on voit croître les entreprises et se renforcer le secteur capitaliste privés qui jouit de droits illimités. D'autre part, l'élite locale et les fonctionnaires des partis et de l'Etat s'enrichissent et s'assurent les ressources nécessaires aux dépens du budget et du secteur d'Etat pour se lancer dans diverses entreprises. Certains auteurs occidentaux, traitant le problème de la société dans les pays ex-coloniaux, évoquent aussi la bourgeoisie «bureaucratique», «administrative» et «d'Etat» qui jouit d'une situation privilégiée dans ses rapports avec les masses travailleuses, et «réalise, grâce à son appartenance à l'appareil d'Etat, l'accumulation privée de capital nécessaire pour se convertir en classe bourgeoise» et qui se signale par ses rapports avec le capital étranger. » (N°4 — Llambro Filo (Docteur es sciences historiques de 3e cycle) — La «voie non-capitaliste de développement» et réorientation au socialisme», «théories» qui sabotent la révolution et ouvrent la voie à l'expansion néo-colonialiste — Édition numérique, p. 451.)
« L'oppression sous tous les aspects de type colonial que les chauvins grands-russes exercent sur les autres peuples et nations non russes a suscité des inquiétudes et des protestations de la part de ceux-ci. En août 1983, en Géorgie a eu lieu une manifestation à tendance nationaliste, au cours de laquelle a été lancé un appel pour boycotter la cérémonie organisée à l'occasion du 200e anniversaire du Traité de l'Alliance de la république avec la Russie tsariste. Les peuples des autres nations tels les Tadjiks, les Kirghizes, les Azerbaïdjanais et les Uzbeks ont manifesté aussi en maintes occasions leurs aspirations et leurs intérêts nationaux dans le sens d'un développement économique, social et culturel plus avancé. La presse centrale soviétique a été souvent obligée d'appeler à une forte unité socio-politique et idéologique de tous les membres des nations et nationalités de l'URSS pour riposter à la lutte psychologique que lui livre l'occident. Les intérêts nationaux de chaque nation, pouvait-on lire dans un numéro de la «Pravda», sont protégés encore mieux quand partout et toujours on a en vue les intérêts de l'URSS. Ce journal est contraint d'admettre que chez «certains citoyens» on observe encore des préjugés de type national et que se «produisent comme par hasard des manifestations d'égoïsme et d'amour-propre national». «Chacun doit savoir que l'appartenance à l'Union soviétique est primordiale» et que «cette appartenance à la communauté unique» constitue «la voie principale de l'amitié fraternelle» des nations et nationalités de l'Union soviétique33. Ces thèses ressemblent comme deux gouttes d'eau à celle des chauvins grands-serbes sur le «yougoslavisme». » (N°4 — Natasha Iliriani (Professeur à l'Ecole du Parti «V.I. Lénine») — Phénomènes de l'oppression nationale en Union soviétique — Édition numérique, p. 464.)
« Le trait le plus caractéristique des rapports d'échange entre la ville et la campagne consiste actuellement en ce que l'on voit s'accroître, à côté de l'échange habituel des produits agricoles avec des articles industriels de consommation courante, le rôle et le poids de l'échange pour satisfaire les besoins de la reproduction élargie en agriculture par des moyens de production provenant de l'industrie. Dans ce cadre, la participation de l'Etat en moyens non remboursables aux fonds productifs des coopératives, s'est élargie à travers l'imbrication toujours plus accentuée de la propriété d'Etat avec la propriété coopérative, ce qui entraîne la limitation du processus de vente et d'achat des produits destinés à l'utilisation productive par les coopératives agricoles. » (N°5 — Pr Hekuran Mara — Le perfectionnement des rapports de production socialistes au cours du 8e quinquennat — Édition numérique, p. 505.)
« L'expérience du PTA dans la lutte contre la religion dans notre pays est l'expérience d'un parti marxiste-léniniste authentique, qui, dans la prise de position vis-à-vis de la religion également, comme dans tous les domaines de l'édification socialiste du pays, s'en est tenu avec esprit de suite aux enseignements du marxisme-léninisme. Il n'a permis ni les actions extrémistes «gauchistes», administratives envers la religion ni le libéralisme et l'opportunisme bourgeois-révisionniste, mais, grâce à sa politique mûre et de principe, il a résolu de façon exemplaire et unique ce problème au cours de la pratique de notre édification socialiste. Tout en lançant les masses dans la révolution et en leur faisant prendre conscience des grandes tâches de l'édification socialiste, notre Parti a en même temps œuvré et il œuvre à promouvoir l'éducation révolutionnaire athée scientifique des travailleurs, afin d'assurer un développement aussi étendu que possible de leurs capacités intellectuelles et physiques. Notre Parti a toujours considéré la lutte contre la religion ainsi que contre les préjugés religieux et les coutumes rétrogrades directement ou indirectement liés à la religion, comme une partie intégrante de la révolution socialiste, comme un moyen indispensable pour assurer la libération sociale et spirituelle des travailleurs, le développement et le renforcement de l'économie et de la culture socialistes, la trempe révolutionnaire idéologique des masses travailleuses, l'édification de la société socialiste en général. D'autre part, il a considéré la lutte pour la liquidation de l'oppression et de l'exploitation économico-sociale comme la condition première et indispensable de l'affranchissement des travailleurs de l'asservissement spirituel de la religion. Dans sa lutte contre la religion il a recouru à des méthodes et des formes d'action justes qui ont évolué suivant les conditions historiques et la situation réelle des croyances religieuses dans le pays, suivant les étapes de la révolution et le niveau de la conscience socialiste des travailleurs. » (N°5 — Dilaver Sadikaj (Maître de recherches) — La politique athée du PTA et son expérience dans la lutte contre la religion — Édition numérique, p. 515.)
« La bourgeoisie et ses sociologues parlent et écrivent beaucoup sur le temps libre et les loisirs, surtout de la jeunesse. Durant ces deux ou trois dernières décennies, le problème du temps libre est devenu l'un des thèmes centraux de la sociologie bourgeoise et révisionniste. Des études, des livres, d'innombrables périodiques, des symposiums et même des congrès ont été consacrés dans ces pays à des problèmes du temps libre, pour tous les âges, depuis les adolescents jusqu'aux plus âgés. Mais les véritables intentions de ce grand «intérêt» sont tout à fait contraires avec celles de notre société socialiste. En traitant les problèmes du temps libre, la bourgeoisie et ses sociologues visent à détacher l'attention du prolétariat, des masses travailleuses et surtout de la jeunesse, des problèmes politiques et sociaux aigus de la société capitaliste et révisionniste contemporaine, à les duper en s'efforçant de présenter leur société comme une société affranchie de l'exploitation, une société où la révolution technique et scientifique et, dans son cadre, «la révolution électronique» ont prétendument affranchi l'homme de la nécessité du travail et ont créé un «homo» nouveau qui peut être considéré comme «l'homme de l'époque libre, du divertissement, des sports et de la télévision». La profonde crise que traverse la société capitaliste et révisionniste actuelle dans tous les domaines a conféré des dimensions épidémiques à de nombreux phénomènes régressifs comme la criminalité, la prostitution, la narcomanie etc., qui se manifestent actuellement avec une force plus grande que jamais. Beaucoup de sociologues bourgeois comme A. Matejko, K. Roberts, J. Huther, M. Kaplan etc., obligés d'avouer que ces phénomènes se présentent actuellement avec des «conséquences alarmantes» dans leur société, s'efforcent, à travers des recherches dans le domaine de «la sociologie du temps libre», de suggérer soi-disant des alternatives pour atténuer des plaies sociales. Dans ce cadre on a inventé aussi une nouvelle appellation «Société des loisirs» (leisure society) qui ne sert qu'à camoufler la véritable nature exploiteuse du système bourgeois. » (N°5 — Fatos Tarifa (Agrégé es sciences), Kosta Barjaba (Chargé de cours à la Faculté des sciences politiques et juridiques) — Aperçu sociologique sur le temps libre des travailleurs — Édition numérique, p. 532.)
« Les dettes des pays en voie de développement, qui, ces deux dernières décennies, se sont accrues à des rythmes galopants en prenant des proportions gigantesques, constituent l'un des «noeuds gordiens» des relations économiques et financières internationales. Les dettes occupent une place primordiale dans la politique internationale des Etats débiteurs, non seulement parce que ceux-ci doivent s'assurer des ressources supplémentaires pour s'en acquitter, mais aussi parce qu'elles ont déséquilibré le fonctionnement de tout le système économique, bloqué les importations et surtout empiété sur leur indépendance politique. (...) D'après les données du Fonds Monétaire international, en 1983, le total de toutes les sortes d'obligations financières extérieures non remboursées au terme fixé, atteignait 27 milliards de dollars, chiffre 4,5 fois supérieur à la moyenne annuelle de la période 1977-1981. Ainsi, dans les années 80, le problème des dettes a dépassé les limites locales et zonales pour devenir global et se transformer en une crise d'endettement. Cela a été la conséquence directe de l'accroissement accéléré et très considérable des dettes, qui est reflété dans le tableau suivant :
Dettes extérieures des pays en voie de développement2 (en milliards de dollars)
|
1980 |
1981 |
1982 |
1983 |
1984 |
19854 |
Total |
610 |
702 |
775 |
843 |
894 |
970 |
1. Dettes à moyen et long terme. — Organisations interétatiques et internationales — Crédits privés |
471 177 294 |
528 192 336 |
582 210 372 |
658 229 429 |
817 245 472 |
774 309 465 |
2. Dettes à court terme3 3. Dette au Fonds monétaire international |
130 9 |
160 14 |
171 22 |
154 31 |
142 36 |
196 |
Cet accroissement se poursuit même en 1986 où les dettes des pays en voie de développement ont atteint 1 045 milliards de dollars, les prévisions pour l'année en cours étant de l'ordre de 1 085 milliards de dollars.5 » (N°5 — Lulzim Hana (Maître de recherches) — Les dettes extérieures et les crédits impérialistes, puissants maillons de la chaîne néo-colonialiste qui asservit les peuples — Édition numérique, pp. 534-535.)
« Les contradictions antagonistes ne naissent pas de l'essence des rapports de production socialistes, elles ne traversent pas tous les pores de la société socialiste comme cela se produit dans la société capitaliste. Elles sont tout à fait étrangères à la nature du socialisme. Elles sont résolues dans le cadre de l'ordre existant, à travers le développement conséquent de la lutte de classes, le renforcement continu de la dictature du prolétariat qui frappe sans pitié tous les ennemis qui lèvent la main contre la révolution et le socialisme. Les contradictions antagonistes existeront tout au long de la période de l'édification du socialisme et elles ne seront entièrement éliminées que dans le communisme. Comme les classiques du marxisme-léninisme l'ont souligné et l'expérience historique l'a démontré, la société socialiste se caractérise, au cours de toute la période transitoire, par des contradictions non antagonistes. Cela s'explique par le fait capital que la propriété sociale unit les hommes et les classes, élargit la sphère de leurs intérêts communs, et que le développement même du socialisme réduit au minimum la sphère des divers intérêts opposés. C'est un processus objectif mais complexe. D'autre part, l'existence, au cours de la période transitoire, de la contradiction non antagoniste à côté de la contradiction antagoniste, pose la nécessité de définir la place que ces deux types de contradictions y occupent le rôle qui leur revient et leur extension. » (N°5 — Vasillaq Kureta (Maître de recherches) — Critique des conceptions antimarxistes des révisionnistes soviétiques sur le problème des contradictions dans la société socialiste — Édition numérique, pp. 557-558.)
« La poussée exercée par les sciences naturelles pour aboutir à la conception dialectique matérialiste de la nature explique la confirmation de la philosophie marxiste-léniniste auquel a conduit leur développement. Le mécanisme de cette pression, qui mène, comme nous l'enseignent Engels2, Lénine3 et le camarade Enver Hoxha4, à la conception matérialiste et dialectique de la nature, se rattache à la tendance à la synthétisation maximale qui prévaut dans ces sciences. Leur évolution vise à la création de théories toujours plus universelles qui englobent comme un cas particulier les théories successives. Au cours de ce processus infini de généralisation le savoir des sciences de la nature tend à s'approcher du point de vue de leur degré de synthétisation dialectique correspondante. C'est-à-dire qu'il tend à exprimer, à refléter des traits et des liens des plus universels en vue d'atteindre les traits et les liens très universels exprimés par les connaissances matérialistes dialectiques respectives. Ce processus infini, ou, si nous usons du langage des mathématiques, limite, asymptotique, constitue aussi un processus constant de l'affirmation de la justesse des principes et des lois universelles du matérialisme dialectique. » (N°5 — Aleksander Kocani (Candidat es sciences) — L'évolution de la physique moderne, brillante confirmation du matérialisme dialectique — Édition numérique, p. 563.)
« Les conclusions du camarade Enver, à savoir que le bureaucratisme est une façon de penser et d'agir en opposition avec les intérêts du peuple, que c'est un ennemi qui ronge le pouvoir populaire de l'intérieur, qui atrophie la démocratie et l'initiative des masses, gardent toujours leur actualité. La mise en œuvre de ces enseignements dans la lutte contre le bureaucratisme est la meilleure prophylaxie contre ce danger et une exigence actuelle, car ce danger, étant rattaché à l'existence de l'Etat, est constant. Au cours du processus de la lutte contre les manifestations de bureaucratisme et de libéralisme le camarade Enver élabora et développa également une série de conceptions sur la rotation des cadres, sur leur participation au travail manuel aux côtés des ouvriers et des paysans, sur le contrôle de la classe ouvrière et l'établissement d'un juste rapport entre les hauts et les bas salaires, enseignements parcourus comme un fil rouge par l'idée que le Parti et le pouvoir doivent être liés au peuple comme les doigts de la main. » (N°6 — Omer Hashorva (Maître de conférences), Zamira Çavo — Le développement de la démocratie socialiste et l'élévation du rôle des masses dans l'édification de la société socialiste (Communication) — Édition numérique, p. 600.)
« L'offensive des idéologues bourgeois et des révisionnistes modernes contre le socialisme a pris actuellement de vastes proportions et de nouvelles formes. Sous le masque de la préoccupation pour le socialisme, pour le rendre soi-disant plus humain, on mène un grand tapage sur «le pluralisme des idées socialistes comme puissante impulsion», sur «la crise dans les forces organisées socialistes et dans la pensée socialiste», sur «l'affranchissement du socialisme de ses conceptions surannées» surtout en ce qui concerne les questions sociales, sur son incapacité de «mettre sur pied un système de direction sociale efficace de développement économique et social», d'«assurer un développement total de la démocratie socialiste», sur le socialisme sans dictature du prolétariat, sur le «socialisme démocratique», sur «le socialisme pluraliste» ou le «pluralisme socialiste» etc. En particulier, les révisionnistes soviétiques avec Gorbatchev à leur tète, mènent une furieuse offensive contre le socialisme. Par leurs slogans sur le socialisme, «système de l'humanisme authentique et réel», «système d'une économie efficiente et dynamique», «système de justice sociale», «système d'autogestion par le peuple», etc., ils visent à jeter le discrédit sur la théorie marxiste-léniniste sur le socialisme scientifique et le socialisme en tant que système économique et social. La bourgeoisie et les révisionnistes parlent de «crise du socialisme» parce qu'ils veulent répandre le chaos et la confusion dans les rangs des travailleurs et des peuples du monde, pour les détourner de la voie de la révolution et du socialisme. » (N°6 — Pr Sotir Manushi — La valeur actuelle de la pensée du camarade Enver Hoxha pour affronter avec succès l'agression idéologique bourgeoise-révisionniste (Communication) — Édition numérique, p. 612.)
« Le travail politique, idéologique et organisationnel est très important pour le renforcement de la mentalité socialiste nouvelle. Plus les tâches relatives au développement économique et social sont grandes, plus les questions posées sont difficiles et complexes à résoudre, plus le rôle du Parti, son travail d'éducation et d'organisation auprès des masses deviennent décisifs. Le Parti n'est pas une notion abstraite, il est composé de ses membres qui travaillent et militent dans toutes les cellules de notre nouvelle vie. C'est pourquoi eux, en tant que détachement le plus conscient et avant-garde de la classe ouvrière, doivent se caractériser par leur esprit d'organisation, de mobilisation, de militantisme afin que les tâches soient comprises et conçues correctement et avec tout le sérieux voulu, et que sur cette base, on s'attache à les mener à bien. » (N°6 — Kristaq Angjeli (Maître de conférences) — L'influence des facteurs psychologiques sur la réalisation des tâches de l'édification socialiste — Édition numérique, p. 653.)
« Les conceptions et les pratiques du «socialisme de marché» matérialisées dans la «perestroïka» de Gorbatchev sont en entière opposition avec les enseignements du marxisme-léninisme et l'expérience même de L'édification socialiste. Cette voie mène inévitablement, comme elle a mené en Union soviétique, à la désorganisation de la production, à l'apparition de disproportions, à la baisse des revenus de la population et à la polarisation de classe, à l'instabilité des rythmes du développement économique, etc. Trois ans et demi se sont écoulés depuis que la «perestroïka» a été proclamée et mise en œuvre, mais les «idéaux et les intérêts de l'homme travailleur», «les valeurs humaines dans l'économie, dans les rapports économiques et sociaux ainsi que dans la culture ne se voient nulle part. Les «Izvestia» du 3 septembre de l'année en cours écrivaient que «rien n'a changé», «la perestroïka n'a rien donné, le peuple est las d'attendre». La «perestroïka» et la «glasnost» sont le prolongement de la trahison révisionniste entamée par Khrouchtchev et ses successeurs, elles tendent à consolider les bases du capitalisme restauré qui est destiné à échouer pour finir par sa putréfaction totale. Elles ont été mises en circulation non pas pour améliorer le niveau de vie des millions et millions de Soviétiques, mais pour réformer même les éléments qui conservaient encore un aspect socialiste. » (N°6 — Hysen Xhaja (Maître de conférences) — La décentralisation anarchiste et la prétendue «planification socialiste» dans l'économie capitaliste soviétique actuelle — Édition numérique, p. 680.)