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L'URSS sous la direction de Staline

« Les plans quinquennaux staliniens pour le développement de l'économie et de la culture firent du premier pays socialiste au monde une grande puissance socialiste. S'en tenant au précepte de Lénine sur la primauté de l'industrie lourde dans l'industrialisation socialiste, le Parti bolchevik, avec Staline à sa tête, dota le pays d'une très puissante industrie de production de moyens de production, d'une gigantesque industrie de constructions mécaniques, capable d'assurer un rapide essor de l'économie nationale dans son ensemble, tous les moyens nécessaires à cette fin, et de garantir aussi une défense invincible. L'industrie lourde socialiste fut mise sur pied, comme disait Staline, « avec les forces intérieures, sans crédits ni emprunts asservissants de l'extérieur ». Staline avait clairement précisé que l'Etat soviétique, dans la mise sur pied de son industrie lourde, ne pouvait suivre la voie des pays capitalistes, en contractant des emprunts à l'étranger ou en pillant d'autres pays. A la suite de la collectivisation de l'agriculture, en Union soviétique fut mise sur pied une agriculture socialiste moderne, pourvue d'un puissant équipement mécanique, produit de l'industrie lourde socialiste, ce qui permit de résoudre le problème des céréales et des autres principaux produits de l'agriculture et de l'élevage. Ce fut Staline qui élabora plus à fond le plan de collectivisation de Lénine, qui dirigea l'exécution de ce plan dans une âpre lutte contre les ennemis du socialisme, contre les koulaks, les traîtres boukhariniens, les difficultés et les obstacles innombrables qui découlaient non seulement de l'activité hostile, mais aussi du manque d'expérience des paysans, ainsi que du sentiment de la propriété privée, profondément enraciné dans leur conscience. Cette croissance économique et culturelle contribua à la consolidation de l'Etat de dictature du prolétariat en Union soviétique. Staline, à la tête du Parti bolchevik, sut organiser et diriger avec maîtrise l'Etat soviétique, en perfectionner le fonctionnement et développer constamment la structure et la superstructure de la société dans la voie marxiste-léniniste, sur la base des situations politiques et du développement économique intérieurs, sans oublier les situations extérieures, c'est-à-dire les visées rapaces et les intrigues abjectes menées par les Etats bourgeois capitalistes pour mettre des bâtons dans les roues à l'édification du nouvel Etat des prolétaires. » (Enver Hoxha, Avec Staline, Tirana, 1979, Edition numérique, p.6.)

 

« V. Lénine à Razliv » par I. KIANTCHENKO.

« La base matérielle du socialisme ne peut être que la grosse industrie mécanisée, susceptible de réorganiser aussi l'agriculture. Mais on ne saurait se borner à ce principe général. Il importe de le concrétiser. Une grosse industrie de niveau avec la technique moderne et susceptible de réorganiser l'agriculture, c'est l'électrification du pays entier. » (Lénine, Œuvres choisies en deux volumes, Tome II, p. 426-427.)

 

Le combinat de Kouznetsk, géant de la métallurgie moderne. Sur le cliché : montage d'un laminoir lors de la construction du combinat.

 

La construction d'une centrale électrique sur le Dniepr, une des plus grandes réalisations du 1er plan quinquennal. Lorsqu'elle fut achevée en 1932, c'était la plus grande centrale du monde.

 

Vue générale du premier-né de l'industrie soviétique des tracteurs : l'usine de tracteurs de Stalingrad (cliché pris en 1933).

 

Les entreprises construites au cours de l'industrialisation du pays ont doté de machines l'agriculture. Des moissonneuses-batteuses sont arrivées sur les champs des kolkhoz.

« Il nous a suffi de faire un travail d'édification pendant quelque deux ou trois ans ; il a suffi de montrer les premiers succès du plan quinquennal, pour que le monde tout entier se scinde en deux camps, le camp de ceux qui aboient après nous sans se lasser, et le camp de ceux qui sont frappés des réalisations du plan quinquennal, sans parler de notre propre camp, qui existe et se fortifie dans le monde entier, le camp de la classe ouvrière des pays capitalistes, qui se réjouit des succès de la classe ouvrière de l'U.R.S.S. et est prêt à lui donner son soutien, au grand effroi de la bourgeoisie mondiale. » (Joseph Staline, Les questions du léninisme, Tome III, Edition numérique, p.83.)

 

En février 1935, se tint le deuxième Congrès des kolkhoziens de choc de l'U.R.S.S. Au nombre des délégués se trouvaient de nombreuses femmes, militantes actives de l'édification des kolkhoz. Sur le cliché : Staline entouré des déléguées au Congrès.

« Chez nous les gens ne travaillent pas pour les exploiteurs, pour enrichir les parasites, mais pour eux-mêmes, pour leur classe, pour leur société à eux, la société soviétique, où l'élite de la classe ouvrière est au pouvoir. Et c'est pourquoi le travail chez nous a une portée sociale — il est une affaire de dignité et de gloire. En régime capitaliste, le travail revêt un caractère privé, personnel. Si tu as produit davantage, reçois davantage et vis comme tu l'entends. Personne ne te connaît et ne veut te connaître. Tu travailles pour les capitalistes, tu les enrichis ? Mais peut-il en être autrement ? Si on t'a embauché, c'est justement pour que tu enrichisses les exploiteurs. Tu n'es pas d'accord ? — va-t-en rejoindre les chômeurs et reste à végéter comme bon te semble — nous en trouverons d'autres, plus accommodants. Et c'est pour cela précisément que le travail des hommes n'est pas haut coté en régime capitaliste. On conçoit que dans ces conditions il ne puisse y avoir place pour un mouvement stakhanoviste. Il en va tout autrement en régime soviétique. Ici, l'homme qui travaille est à l'honneur. Il ne travaille pas pour les exploiteurs, mais pour lui-même, pour sa classe, pour la société. Ici, l'homme qui travaille ne se sent pas abandonné et solitaire. Au contraire, l'homme qui travaille se sent chez nous citoyen libre de son pays, un homme public en son genre. » (Joseph Staline, Les questions du léninisme, Tome III, Edition numérique, p.172.)

 

Le 25 novembre 1936, au VIIIème Congrès des Soviets, Staline fait un rapport sur le projet de Constitution de l'URSS.

« Quant à l'affirmation que la Constitution de l'U.R.S.S. est soi-disant une vaine promesse, un «village à la Potemkine», etc., je tiens à invoquer une série de faits établis, qui parlent d'eux mêmes. En 1917, les peuples de l'U.R.S.S. ont renversé la bourgeoisie et instauré la dictature du prolétariat, instauré le pouvoir soviétique. C'est un fait, et non une promesse. Ensuite, le pouvoir soviétique a liquidé la classe des grands propriétaires fonciers et remis aux paysans plus de 150 millions d'hectares de terres ayant appartenu aux grands propriétaires fonciers, à l'Etat et aux couvents ; cela, en plus des terres qui se trouvaient auparavant déjà entre les mains des paysans. C'est un fait, et non une promesse. Ensuite, le pouvoir soviétique a exproprié la classe des capitalistes ; il lui a enlevé les banques, les usines, les chemins de fer et autres instruments et moyens de production, proclamés propriété socialiste, et il a placé à la tête de ces entreprises l'élite de la classe ouvrière. C'est un fait, et non une promesse. (Applaudissements prolongés.) Ensuite, ayant organisé l'industrie et l'agriculture selon des principes nouveaux, socialistes, avec une nouvelle base technique, le pouvoir des Soviets est arrivé à ceci qu'aujourd'hui l'agriculture de l'U.R.S.S. fournit une production une fois et demie supérieur à celle d'avant-guerre ; l'industrie produit sept fois plus qu'avant-guerre et le revenu national a quadruplé par rapport à la période d'avant-guerre. Tout cela, ce sont des faits, et non des promesses. (Applaudissements prolongés.) Ensuite, le pouvoir soviétique a supprimé le chômage, réalisé le droit au travail, le droit au repos, le droit à l'instruction, assuré les meilleures conditions matérielles et culturelles aux ouvriers, aux paysans et aux intellectuels; assuré aux citoyens l'application du suffrage universel, direct et égal, au scrutin secret. Tout cela, ce sont des faits, et non des promesses. (Applaudissements prolongés.) Enfin l'U.R.S.S. a donné le projet d'une nouvelle Constitution qui n'est pas une promesse, mais l'enregistrement et la consécration législative de ces faits connus de tous, l'enregistrement et la consécration législative de ce qui a déjà été obtenu et conquis. » (Joseph Staline, Les questions du léninisme, Tome III, Edition numérique, p.185.)

« Dans le passé, nous n'avions pas et ne pouvions avoir de patrie. Mais maintenant que nous avons renversé le capitalisme et que notre pouvoir est un pouvoir ouvrier, nous avons une patrie et nous défendrons son indépendance. Voulez-vous que notre patrie socialiste soit battue et qu'elle perde son indépendance ? Mais si vous ne le voulez pas, vous devez liquider son retard dans le plus bref délai, et développer de véritables rythmes bolcheviks dans la construction de son économie socialiste. Il n'est point d'autres voies. Voilà pourquoi Lénine disait au moment d'Octobre : « Ou la mort, ou rejoindre et dépasser les pays capitalistes avancés. » Nous retardons de cinquante à cent ans sur les pays avancés. Nous devons parcourir cette distance en dix ans. Ou nous le ferons, ou nous serons broyés. » (Joseph Staline, Les questions du léninisme, Tome III, Edition numérique, p.57.)

 

En un court laps de temps l'industrie soviétique a assuré, pour la quantité et la qualité, la suprématie de l'équipement technique de l'Armée Soviétique sur l'armée allemande. Voici l'assemblage de tanks dans une entreprise soviétique.

 

L'aviation stalinienne, terreur des envahisseurs nazis. Sur la photo : les bombardiers soviétiques vont pilonner les positions ennemies.

 

J. Staline prend la parole devant les électeurs de la circonscription Staline, à Moscou, le 9 février 1946.

« Ce serait une erreur de croire que la seconde guerre mondiale soit due au hasard ou à des fautes commises par tels ou tels hommes d'Etat. On en a commis, pourtant. En réalité, la guerre est née comme résultat inévitable d'un développement des forces économiques et politiques mondiales sur la base de l'actuel capitalisme de monopole. Les marxistes ont plus d'une fois déclaré que le système capitaliste de l'économie mondiale porte en soi des éléments de crise générale et de collisions de guerre, et que pour cette raison le capitalisme mondial, à notre époque, ne se développe pas dans le sens d'une progression harmonieuse et égale, mais à travers des crises et des catastrophes de guerre. C'est que, d'ordinaire, le développement inégal des pays capitalistes aboutit à la longue à compromettre brusquement l'équilibre à l'intérieur du système mondial du capitalisme. Et le groupe de pays capitalistes qui s'estime le moins pourvu en matières premières et en débouchés, tente ordinairement de modifier la situation et de repartager à son profit les « sphères d'influence », en employant la force armée. Il en résulte une division du monde capitaliste en deux camps ennemis, et la guerre entre eux. On pourrait peut-être bien éviter les catastrophes de guerre, s'il était possible de redistribuer périodiquement les matières premières et les débouchés entre les pays, en fonction de leur importance économique respective, au moyen de décisions concertées et pacifiques. Mais la chose est impossible dans les conditions capitalistes actuelles du développement de l'économie mondiale. » (Joseph Staline, Oeuvres, Tome XVI, Edition numérique, p.98.)

 

La ville héroïque de Stalingrad est relevée de ses ruines. Ici, les nouvelles artères de la ville : rue de la Paix et rue Komsomolskaïa.

 

Le combinat métallurgique « Zaporojstal » détruit par les occupants hitlériens n'a pas seulement été restauré en un bref délai, mais transformé en une entreprise encore plus puissante et perfectionnée.

 

La coulée en poches à l'usine « Azovstal ». Remise en état, cette entreprise s'est enrichie de nouveaux ateliers permettant d'effectuer le cycle métallurgique complet.

 

Toutes les républiques fédérées et autonomes, toutes les régions autonomes et tous les arrondissements nationaux du pays sont représentés au Soviet Suprême de l'U.R.S.S. Ci-dessus : une vue de la salle des séances du Soviet des Nationalités, une des deux Chambres égales en droit qui composent le Soviet Suprême de l'U.R.S.S. Cliché pris pendant la troisième session du Soviet Suprême de l'U.R.S.S. (mars 1952).

 

Le 7 novembre 1952 sur la place Rouge. La revue de la garnison de Moscou.

 

La nouvelle cité des pêcheurs, construite par l'Etat, à Klaipeda.

 

Au kolkhoz « XVIIIe Congrès du Parti ». Récolte de la luzerne par une faucheuse automobile de la S.M.T. de Millérovo.

 

Les blés sont mûrs. 54 moissonneuses-batteuses se rendent dans les champs des kolkhoz desservis par la S.M.T. de Millérovo.

 

LENINGRAD. Des entreprises produisant un outillage perfectionné et les instituts de recherches scientifiques apportent une précieuse contribution à l'œuvre d'édification des nouveaux géants. Sur la photo : un hall de l'usine Staline qui fabrique des turbines superpuissantes pour les stations hydroélectriques de la Volga, du Don, du Dniepr et de l'Amou-Daria. Arbre d'une turbine destinée à l'une des nouvelles centrales.

 

SVERDLOVSK. Dans une des usines de la ville, on vient de terminer la fabrication d'un puissant alternateur pour échelle à poissons, destiné au barrage de Tsimllanskaïa. Des échelles à poissons spéciales, aménagées sur de nombreux barrages-usines de l'U.R.S.S., permettent aux poissons migrateurs de remonter les cours d'eau à l'époque du frai, et de retourner ensuite à la mer.

 

Chantier de l'édifice de la centrale d'Oust-Kaménogorsk.

 

Les travaux de bétonnage sur les chantiers de la centrale hydroélectrique d'Oust-Kaménogorsk.

 

Jamsaran Ariaïn, instituteur à l'école d'Orongoï (R.S.S. autonome de Bouriato-Mongolie), fait un exposé sur le XIXe Congrès du Parti Communiste de l'Union Soviétique à ces éleveurs kolkhoziens qui l'écoutent avec attention.

 

« La matin de notre patrie » par F. CHOURPINE.

 

Les nouvelles maisons d'habitation qui borderont le quai Smolenskaïa (projet).

 

« Gloire au grand Staline ! » par I. KOUGATCH. V. NÉTCHITAÏLO et V. TSYPLAKOV.

 

Des bandes de protection forestières sont aménagées au kolkhoze Staline (district de Salsk, région de Rostov). Sur l'image : une moissonneuse-batteuse automotrice à l'oeuvre dans ce champ du kolkhoze ; à droite, un jeune écran forestier.

 

Carte-schéma des grands ouvrages du communisme, des nouveaux systèmes d'irrigation et des écrans forestiers dont le peuple soviétique, sur l'initiative de J. Staline, a entrepris la réalisation.

 

« Nous vaincrons aussi la sécheresse ! » Cette affiche montre J. Staline penché sur une carte où sont indiqués les emplacements des écrans forestiers d'Etat et autres plantations protectrices.

 

MOSCOU. Le 9 mars à midi ont eu lieu sur la place Rouge de Moscou les obsèques de Joseph Vissarionovitch Staline. Pendant cinq minutes, la vie du pays s'est arrêtée : le travail a cessé dans les usines, les mines, les kolkhoz et les sovkhoz, les instituts et les bureaux, sur les chemins de fer, dans les transports maritimes et fluviaux. Durant trois minutes les sirènes de toutes les entreprises, de toutes les locomotives et de tous les bateaux du pays ont déchiré l'air de leurs sons stridents : le peuple faisait ses adieux au grand Staline. Sur notre cliché : les travailleurs de Moscou sur le quai du Kremlin à l'heure douloureuse du dernier adieu.

 

« Il est nécessaire que nos cadres aient une connaissance approfondie de la théorie économique marxiste. La vieille génération des bolchéviques était très solide théoriquement. Nous avons appris le Capital par coeur, fait des tableaux synoptiques, tenu des discussions et testé mutuellement notre connaissance. Ce fut notre force et cela nous a beaucoup aidés. La deuxième génération a été moins préparée. Ils étaient occupés avec la pratique et la construction. Ils ont étudié le marxisme dans les livres. La troisième génération a été élevée par les articles satiriques de la presse. Ils n'ont aucun compréhension profonde de la théorie économique. Ils doivent être alimentés par une nourriture facile à digérer. La majorité a été élevée non pas en étudiant Marx et Lénine mais à coup de citations. Si l’on continue de procéder ainsi les gens dégénéreront bientôt. » (Staline, 24 avril 1950, Cinq conversations avec les économistes soviétiques.)

 

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(Les images et légendes sont extraites de la revue « L'Union Soviétique », n°s de mars 1951 à avril 1953.)