Armée Rouge

Note personnelle :

Après 1945, les dangers ne sont pas écartés : l'impérialisme anglo-américain revanchard n'a pas digéré l'issue de la Seconde Guerre Mondiale : l'URSS, ne s'est pas écroulée. Certes elle a beaucoup soufert et sa population a payé un très lourd tribut à cette guerre d'agression, mais la cohésion des peuples de l'URSS est plus forte que jamais et l'URSS a acquis un très grand prestige dans l'opinion populaire internationale, de par son rôle dans la guerre contre le fascisme. C'est ce qui empêche les impérialistes anglo-américains de se retourner contre l'URSS après la capitulation nazie. Ce prestige, ajouté au fait que la deuxième guerre mondiale impérialiste a permis d'initier le mouvement de décolonisation et le détachement de nouveaux pays du bloc impérialiste, la Chine et la Corée du Nord nottament, la menace de propagation du communisme est ressentie par les milieux dirigeants impérialistes comme bien réelle. La seule parade restante, puisque le guerre ouverte avec l'URSS risque de succiter une forte opposition populaire, est l'élaboration d'une ligne politique d'endiguement du communisme à l'aide de guerres de l'ombre et de conflits larvés. Tout est bon aux yeux des impérialistes pour empêcher les peuples des pays ravagés de penser à se tourner vers la voie socialiste : 

1° La méthode "douce" qu'est le plan Marshall de reconstruction des pays ravagés, ce plan, sous couvert d'aide, permet aux entreprises américaines d'infiltrer de nombreux marchés qui leur étaient auparavant fermés tout en reconstruisant les économies sinistrées de la vieille europe, cette aide deviendra le levier de la soumission des impérialismes européens et japonais à l'impérialisme américain hégémonique. Celui ci deviendra leur principal créancier, fixant les règles des échanges (OCDE, OMC, FMI, BM), et du droit international (OTAN).

2° Les méthodes dures : de la réabilitation de fascistes (Allemagne de l'Ouest) à la mise au pouvoir des mafias (Italie), ou de gouvernements "démocratiques" militaires (De Gaulle en France), en veillant à ce que les sociaux-démocrates refusent l'alliance politique avec les communistes, la presse "libre" jouera un grand rôle dans la lutte contre le communisme après guerre avec le slogan diffamatoire : Le stalinisme et le nazisme sont deux totalitarismes.

3° Les méthodes ouvertement fascistes : l'exemple de l'intervention anglo-saxonne en Grèce durant l'année 1947 contre les partisans qui avaient joué un rôle actif contre les fascistes, le soutien au mouvement sioniste (avant poste de l'impérialisme US au Moyen-Orient, pour déstabiliser les nations arabes et faciliter la prise de contrôle de leurs ressources énergétiques), la mise au pouvoir de juntes dictatoriales, de "république bananières"... Les multiples agressions yankee en Asie et en Amérique Latine...

C'est la guerre froide, perpétuation de guerres néo-coloniales et de génocides sous la bannière d'un "fascisme respectable" "made in OTAN" (Corée, Vietnam, Laos, Cambodge...), renversement de régimes populaires à l'aide de coups d'états... Dès 1946 les anglo-saxons initient la Guerre Froide et se lancent dans la course aux armements. Dans le même temps, les révisionnistes pronaient la détente et divisaient le mouvement communiste internationnal, renonçant à l'internationalisme prolétarien, c'est le tiers monde qui en fera les frais. La presse "libre" et nombre d'intellectuels occidentaux, se feront les défenseurs de ces agressions, au nom de la lutte contre le stalinisme et du "péril rouge". S'il y avait en effet bien péril, c'était pour les puissants du bloc capitaliste et non pour les peuples. Après la chute de l'URSS, le "fascisme respectable" a décidé de jeter son masque devenu inutile et démontrant au grand jour sa proche parentée avec le nazisme. Depuis 1991 : Irak en 1991 et 2003 ; Yougoslavie en 1999 ; Afghanistan en 2001. Les voici, les fameux dividendes de la paix promis par la presse bourgeoise lors de la chute de l'URSS : régression sociale, fascisation et restriction des libertés. Plus d'exploitation, plus de guerres, plus de misère !

Depuis "l'impérialisme, stade suprême du capitalisme" de Lénine, depuis la brochure de Rosa Luxemburg, rien n'a changé, la société bourgeoise se retrouve confrontée au même dilemne : "Socialisme ou barbarie"

Cette galerie présente du matériel militaire employé par l'Armée Rouge (pendant la Seconde Guerre mondiale ou durant l'immédiate après guerre) ; cette armée du peuple, pour le peuple ; cette armée victorieuse contre le fascisme ; cette armée qui surprenait les impérialistes de par sa créativité et son ardeur au combat : une ardeur révolutionnaire, un rouleau compresseur, celui symbolisant la puissance des peuples voulant se libérer du joug du capital.

BM-13 (Katyushas - Orgues de Staline)

Artillerie 122 mm

Artillerie 203 mm

ISU 152 (1945 - Pologne)

Char SMK (1937)

Char KV-1 (Klement Voroschilov 1) - 1941

Chars T-34 76mm-a (1940)

Chars T-34 76mm

Chars T-34 85mm (1943)

Char IS-2 122mm (Iosif Stalin 2) - 1944

Chars IS-3 (premier tank à design moderne)

Chars IS-3 - Parade à berlin - Septembre 1945

Char IS-7 - 1948

Ce genre de locomotives a déplacé des complexes industriels entiers au delà de l'Oural afin de les préserver de la destruction contre les nazis

Lance-missile Scud-B (années 50)

Il-2

Jak-1 (1941)

Jak-3 (1943)

Jak-9 (1942)

Mig-3 (1942)

Mig-3

Mig-5 (1942)

Mig-7 (1943)

Mig-15 (1947) : Chaseur-bombardier à réaction ; 5 tonnes au décolage dont 1 tonne de rockets ou de bombes. Vitesse de croisière : 950 Km/h ; vitesse maximale : 1200 Km/h ; distance franchissable : 900 Km.

Mig-17 (1950) : Chaseur-bombardier à réaction ; 7 tonnes au décolage. Vitesse maximale : 1250 Km/h ; distance franchissable : 2350 Km.

Mig-19 (1953) : Intercepteur ; 9 tonnes au décolage. Vitesse de croisière : 950 Km/h ; vitesse maximale : 1450 Km/h ; distance franchissable : 2200 Km.

Tupolev TB-3 (1931)

Tupolev-2 (1942)

Tu-95 Bear (1952) : Bombardier stratégique, lanceur de missiles de croisière, avion de reconnaissance ; le bombardier Tu-95 Bear était le premier bombardier à turbopropulseurs à entrer en service. Chacun de ceux-ci entraînent deux hélices contrarotatives, ce système permet d'enlever l'effet de couple ; 161 tonnes au décolage dont 11 tonnes de charge utile. Vitesse de croisière : 710 Km/h ; vitesse maximale : 860 Km/h ; distance franchissable : 12 400 Km

Tu-16 Badger (1953) : Bombardier tactique, lanceur de missiles ; 79 tonnes au décolage dont 9 tonnes de charge utile. Vitesse de croisière : 850 Km/h ; vitesse maximale : 1050 Km/h ; distance franchissable : 5 800 Km.

M-4 Bison (1953) : Bombardier conventionnel, ravitailleur en vol ; le M-4 Bison avait une forme caractéristique avec ses ailes en flèche avec deux moteurs montés à la racine ; 166 tonnes au décolage dont 18 tonnes de charge utile.  Vitesse de croisière : 780 Km/h ; distance franchissable : 8 100 Km.

M-50 Bounder (1961) : prototype de bombardier lourd supersonique intercontinental au design innovant dont l'étude remonte à 1956. Son aile est en delta et son fuselage applique la "loi d'aire" qui veut que le fuselage se rétrécisse lorsque l'aire de l'aile augmente afin de réduire la traînée aux vitesses transsoniques. L'originalité réside dans le placement des moteurs : deux sont placés en nacelle sous les ailes, les deux autres sont placés en bout ; 210 tonnes au décolage dont 20 tonnes de charge utile. Vitesse de croisière : Mach 1,4 ; vitesse maximale : Mach 1,84 ; distance franchissable : 7 400 Km.

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