2017

Version 3.0



marx

Site des prolétaires de fer

Liberté

Le concept bourgeois de "liberté"


Liberté, liberté d'expressions, autant de choses qui paraissent bonnes à nos petits bourgeois, sont en fait la garantie la plus sur de l'esclavage. La liberté, oui, mais de qui ? de quoi ? La liberté "en général" - comme tout concept "en général" - ne veut strictement rien dire et n'existe pas. La liberté de la bourgeoisie signifie l'esclavage du prolétariat, la liberté du prolétariat est impossible sans la dictature du prolétariat contre la bourgeoisie et contre la liberté de la bourgeoisie.

La liberté des uns ne peut exister que si les autres sont esclaves. Voilà la seule chose à retenir. Pourquoi a-t-on inventé le mot de "citoyens libres" dans l'antiquité, si ce n'est pour les distinguer des esclaves ? L'esclavage est la condition même de l'existence de la liberté.

Et c'est parce que nous, les marxistes, nous voulons supprimer cet esclavage, que nous allons, de fait supprimer cette "liberté", liberté des exploiteurs, des bourgeois.

De manière générale, toute liberté, toute liberté d'expression, tout libre-échange, n'est qu'un moyen masqué d'avancer le pouvoir de l'argent, la dictature de la bourgeoisie. A chaque "progrès", chaque progrès de la "liberté", nous voyons toujours la bourgeoisie soumettre, souiller, déposséder les larges masses de leur vie, de leur temps, de leur intégrité physique et mentale. Liberté du trafic, liberté d'exploiter, voilà ce que signifie le liberalisme. Aucune règlementation, aucune restriction de cette liberté n'existe sans le bon vouloir de la bourgeoisie. Et son intérêt finit toujours par être de faire sauter tous les verrous qui freinent sa liberté. Toutes les règlementations, les protections, sont autant de caches-misères et de consolations que la bourgeoisie fera de toute façon voler en éclat car son pouvoir esclavagiste nécessite de s'étendre toujours plus.

Dans l'art, la culture aussi nous supprimerons cette liberté, la soit disant "liberté d'expression". La liberté d'expression n'est jamais que le marché des idées, avec pour but le pouvoir de l'argent qui domine aussi la production des idées. Donc cette liberté sera également supprimée durant la dictature du prolétariat.

Lénine disait : « En second lieu. Messieurs les individualistes bourgeois, nous tenons à vous dire que vos discours sur la liberté absolue ne sont qu'hypocrisie. Dans une société fondée sur la puissance de l'argent, dans une société où les masses laborieuses végètent dans la misère, tandis que quelques poignées de gens riches vivent en parasites, il ne peut y avoir de « liberté » réelle et véritable. Monsieur l'écrivain, ne dépendez-vous pas de votre éditeur bourgeois, de votre public bourgeois qui vous réclame de la pornographie et de la prostitution sous forme de « supplément » à l'art « sacré » de la scène ? Cette liberté absolue n'est, en effet, qu'une phrase bourgeoise ou anarchiste (car, en tant que conception du monde, l'anarchisme n'est qu'une philosophie bourgeoise à rebours). Vivre dans une société et ne pas en dépendre est impossible. La liberté de l'écrivain bourgeois, de l'artiste, de l'actrice, n'est qu'une dépendance masquée (ou qui se masque hypocritement), dépendance du sac d'écus, dépendance du corrupteur, dépendance de l'entreteneur.

Et nous, socialistes, démasquons cette hypocrisie, nous arrachons les fausses enseignes non pour obtenir une littérature et un art en dehors des classes (cela ne sera possible que dans la société socialiste sans classe), mais pour opposer à une littérature prétendue libre, et en fait liée à la bourgeoisie, une littérature réellement libre, ouvertement liée au prolétariat.

Cette littérature sera libre, parce que ce ne seront pas l'âpreté au gain ni l'arrivisme qui lui amèneront des forces toujours nouvelles, mais l'idée du socialisme et la sympathie pour les travailleurs. Cette littérature sera libre, parce qu'elle ne servira pas une héroïne blasée, ni « les dix mille privilégiés » qui s'ennuient et souffrent de leur obésité, mais les millions et les dizaines de millions de travailleurs, qui sont la fleur du pays, sa force, son avenir.
»

La soit disant objectivité, indépendance des médias par exemple, signifie en fait la soumission totale de leur parole au pouvoir de l'actionnaire, du propriétaire capitaliste. Dans la société bourgeoise, il n'y a de libre que le bourgeois, qui actionne ses esclaves comme autant de pantins dans lesquels il remet régulièrement des jetons. Voilà ce qu'est la "liberté". Voilà pourquoi les marxistes assument être les ennemis les plus implacables de cette "liberté". Puisque la "liberté" suppose l'esclavage, nous supprimerons la "liberté" et l'esclavage.

La liberté au sens marxiste signifie la connaissance des lois de fonctionnement du monde et de la société. Il ne s'agit pas d'une liberté absolue («libre arbitre») qui défierait le déterminisme, mais d'une liberté relative, déterminée elle-même.

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Ce site entend donner aux communistes les outils intellectuels et idéologiques du marxisme-léninisme. A son époque déjà, Lénine notait "la diffusion inouïe des déformations du marxisme", il concluait que "notre tâche est tout d'abord de rétablir la doctrine de Marx". Ces éléments théoriques ont pour but de participer à la formation des jeunes cadres dont le parti du marxisme révolutionnaire aura besoin en France au cours des prochaines années. A son époque, Marx remarquait déjà "qu'en France, l’absence de base théorique et de bon sens politique se fait généralement sentir". Le manque de formation marxiste-léniniste est un obsctacle majeur à la construction d'un futur parti et un terreau fertile au maintien (voire au retour) des thèses réformistes, révisionnistes, opportunistes qui occupent actuellement tout le terrain sous une multitude de formes. Ce site n'est qu'une initiation au marxisme-léninisme. Les textes ne sont pas suffisants à la maîtrise du marxisme, ils sont une tentative de vulgarisation, d'explication de la pensée marxiste, ainsi qu'un éclairage de l'actualité à l'aide de cet outil. Il va de soi qu'une lecture des classiques du marxisme-léninisme est indispensable.


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